Adûnaïque ou Númenoréen - Le langage vernaculaire de
Númenorsur Ambar Eldaron au format (214 Ko)
aussi écrit: Adûnaic (ainsi dans le rapport de Lowdham, notre source principale concernant ce langage, mais Adûnaic dans les appendices de SdA). aussi appelé: Númenoréen. HISTOIRE INTERNE : Quand les Hommes s'éveillèrent en Hildórien au premier lever du Soleil, ils commencèrent à inventer un langage, juste comme les Elfes l'avaient fait à Cuiviénen, des millénaires auparavant. Mais comme nous le savons, les Hommes ne furent jamais aussi créatifs que les Premiers-Nés: 'Le désir pour les mots ...Contient : elfique (23)(...) Felagund ne prit pas longtemps à interpréter la langue de Bëor et de son peuple, parce que 'ces Hommes avaient commercé pendant longtemps avec les Elfes Noirs à l'Est des montagnes, et ils avaient appris d'eux beaucoup de leur langue, et puisque tous les langages des Quendi avaient une seule origine, le langage de Bëor et de son peuple ressemblait à la langueElfiquepar beaucoup de côtés'. (Silmarillion chapitre 17). Il est aussi assez clair que les Hommes avaient été en contact avec les Nains et avaient emprunté beaucoup du Khuzdul, le langage qu'Aulë fit pour ses enfants: Dans PM:317, Tolkien a 'la théorie (probablement unique) que dans un passé immémorial quelques uns des langages des Hommes - y compris le langage de l'élément dominant dans l'Atani duquel l'Adûnaïque fut dérivé - avait été influencé par le Khuzdul'. (...)
Nous n'avons pas assez de matériel pour identifier les éléments purement Humains qu'il pouvait y avoir dans cette mixture de Nanique et de NoirElfique. En Bélériand, les Hommes enthousiastes apprirent le Sindarin, 'mais leur propre langage ne fut pas oublié, et de lui vint la langue commune de Númenor' (Silmarillion chapitre 17). (...)
Mais le même livre nous dit que le Quenya n'était pas un langage parlé à Númenor. Tous les endroits avaient des noms 'officiels' en HautElfiquequi étaient utilisés dans des documents établis, mais dans le langage de tous les jours des noms en Sindarin ou en Adûnaïque, généralement de même signification, étaient utilisés à la place. Le Sindarin ou GrisElfiqueétait connu par la majorité des gens - les nobles Núménoréens même l'utilisaient comme langue de tous les jours. (...)
A part les changements phonologiques, le langage changea par un certain afflux de mots empruntés à l'Elfique. Par exemple, le Quenya lómë 'nuit' fut emprunté en Adûnaïque comme lômi; de manière intéressante, le mot garda ses connotations Valinoréennes douillettes,: une lômi est une belle nuit sous les étoiles, et le noir n'est pas perçu comme quelque choses de sombre ou triste. (...)
Quand 'ciel, cieux' est menel en Quenya et minal en Adûnaïque, ce dernier est un mot qui a des ancêtres Edain qui doivent être adoptés de l'Avarin (NoirElfique) longtemps avant que les Hommes n'entrent en Bélériand. Il ressemble au mot Quenya simplement parce que le Haut-Elfiqueet Noir-Elfiquesont finalement des descendants du même langage. En fait, il y a peu d'emprunts évidents à l'Elfique, antérieurs ou postérieurs, parmi les mots Adûnaïques mentionnés dans le Rapport de Lowdham: adûn 'ouest' (SD:247), Sindarin dûn (LR:376). ammî, ammê 'mère' (SD:434), Quenya ammë (LR:348). De préférence une forme d'emprunt tardif au Quenya. (...)
attû, attô 'père' (SD:434), Quenya atar, hypocoristique atto (LR:349). azra 'mer' (SD:429), évidemment de la racine enElfiquePrimitif AYAR (Quenya ëar) (LR:349). bâ 'ne...pas' (SD:250).ElfiquePrimitif *BA 'non!', Quenya vá, Telerin bá 'je ne vais pas...' ou 'ne...pas', Sindarin baw! 'Non! (...)
Sindarin peth (lénifié beth) 'mot'. Comme bêth est dérivé d'une racine BITH (SD:416), ceci est de préférence dérivé de la forme enElfiquePrimitif *KWET 'dire, parler' qui avait été pris dans un langage Avarin, duquel les ancêtres de l'Edain l'ont emprunté. (...)
aussi le Westron plus tardif batta 'parleur'. khôr 'seigneur' (comme dans Adûnakhôr, Seigneur de l'Ouest), racineElfiqueKHER 'diriger, gouverner, posséder' (LR:364), Quenya heru 'seigneur'. lâi 'peuple', Quenya lië (SD:435), évidemment lai est un dialecte Avarin (WJ:410). (...)
lôkhî 'tordu' (SD:247), racine Eldarin lok- 'courber, boucler' (Appendice du Silmarillion ). narû 'homme' (SD:434), racineElfiqueNERE (WJ:393; bien que selon les Etymologies, la racine originale fut DER, avec NER comme forme Quenya spéciale - voir LR:354, 376). (...)
Ceci donne du poids à quelques mots de Faramir qui n'en avaient pas dans le SdA publié, que 'tous les langages des hommes dans ce monde sont de descendanceElfique'. (WR:159/PM:63. Dans le cas de l'Adûnaïque, nous devons cependant prendre en compte une forte influence du Nanique autant que de l'Elfique.) Mais en dépit de sa considérable quantité d'ingrédients Elfiques, l'Adûnaïque fut considéré comme un langage Humain. (...)
Les rois continuèrent à utiliser des noms Quenya, mais seulement parce que le tradition millénaire le demandait. Le seizième roi utilisa à la fois un nomElfiqueet un nom Adûnaïque: Tar-Calmacil vs. Ar-Belzagar - et les 'hommes du Roi', hostiles à toutes choses Elfiques, utilisèrent ce dernier. (...)
' (SD:439-440) Il semble, cependant, que Tolkien, alors qu'il était en train d'écrire les appendices du SdA était prêt à rejeter le concept entier d'un langage Núménoréen spécial, en dépit de tout son travail sur l'Adûnaïque moins d'une décennie plus tôt. Il joua avec l'idée que les Edain avaient abandonné leur langue Humaines et adopté 'le NoldorinElfique' (lire: Sindarin) à la place. Voir PM:63. l'idée que les Númenoréens parlent l'Elfiquereprésente la résurrection d'une conception antérieure: Dans LR:68 il est dit que Sauron, haïssant toutes choses Elfiques, enseigna aux Númenoréens la vieille langue Humaine qu'ils avaient oublié eux-mêmes. Ici l'implication semble être que les Númenoréens parlaient le Quenya; voir la note de Christopher Tolkien dans LR:75. (...)
Par exemple, le mot neutre pour Soleil, ûrê, devient féminin Urî si le Soleil est considéré comme un être féminin (influencé par le mytheElfiqueque le Soleil est le dernier fruit de Laurelin porté à travers le ciel par la Maia féminine Arien). (...)
(Nous pouvons ajouter nam 'sont' à partir d'une forme antérieure du fragment donné dans SD.312, clairement apparenté à la baseElfiqueNA 'être', LR:374.) Beaucoup de verbes ont des préfixes pronominaux . Ils sont traduits par des pronoms seulement quand le sujet du verbe n'est pas exprimé par un mot séparé : u- 'il' dans unakkha 'il vint', ukallaba '[il] tomba', usaphda 'il comprit'. (...)
aussi WJ:386: 'Par les Dúnedain les Elfes étaient appelés Nimîr (les Beaux).' Nimriyê 'Nimrian langue [=Elfique]', Quenya ('Avallonien') (414). Nimruzîr 'Elendil', 'Amoureux des Elfes' (247). L'utilisation de l'objectif nimru- pour 'Elfe' est surprenant: Comme l'objectif est toujours singulier, ceci devrait signifier 'amoureux d'un Elfes particulier' plutôt que 'amoureux des Elfes en général'. (...)
sûla 'trompette' (419). sulum 'mât' (419) (expliqué par un parent du Quenya tyulma, dérivé ici de l'ElfiquePrimitif *kyulumâ, rendant évidemment obsolète la reconstruction antérieure *tyulmâ dans les Etymologies [LR:395]) tâidô 'autrefois' (247). (...)