Adûnaïque ou Númenoréen - Le langage vernaculaire de
Númenorsur Ambar Eldaron au format (214 Ko)
aussi écrit: Adûnaic (ainsi dans le rapport de Lowdham, notre source principale concernant ce langage, mais Adûnaic dans les appendices de SdA). aussi appelé: Númenoréen. HISTOIRE INTERNE : Quand les Hommes s'éveillèrent en Hildórien au premier lever du Soleil, ils commencèrent à inventer un langage, juste comme les Elfes l'avaient fait à Cuiviénen, des millénaires auparavant. Mais comme nous le savons, les Hommes ne furent jamais aussi créatifs que les Premiers-Nés: 'Le désir pour les mots ...Contient : noms (43)(...) Quelle était la situation linguistique du Pays de l'Etoile quand ceci se passa? Sur la carte de Númenor dans les Unfinished Tales p. 164 lesnomssont en Quenya. Mais le même livre nous dit que le Quenya n'était pas un langage parlé à Númenor. Tous les endroits avaient desnoms'officiels' en Haut Elfique qui étaient utilisés dans des documents établis, mais dans le langage de tous les jours desnomsen Sindarin ou en Adûnaïque, généralement de même signification, étaient utilisés à la place. Le Sindarin ou Gris Elfique était connu par la majorité des gens - les nobles Núménoréens même l'utilisaient comme langue de tous les jours. (...)
Par exemple, le Quenya lómë 'nuit' fut emprunté en Adûnaïque comme lômi; de manière intéressante, le mot garda ses connotations Valinoréennes douillettes,: une lômi est une belle nuit sous les étoiles, et le noir n'est pas perçu comme quelque choses de sombre ou triste. Nous reconnaissons aussi d'autresnomsElfiques, spécialement lesnomsdes Valar: Amân 'Manwë', Avradî 'Varda', Mulkhêr 'Melkor'. Cependant quelques mots qui peuvent apparaître comme des formes empruntées au Quenya, ne le sont pas. Quand 'ciel, cieux' est menel en Quenya et minal en Adûnaïque, ce dernier est un mot qui a des ancêtres Edain qui doivent être adoptés de l'Avarin (Noir Elfique) longtemps avant que les Hommes n'entrent en Bélériand. (...)
Nous pouvons comparer la situation à celle de l'Europe Médiévale: les langues vulgaires étaient tenues pour bien plus inférieures que le Latin, superlangage, sans se soucier de combien de gens le connaissait réellement. L'Akallabêth nous informe que 'à part leurs propresnoms[Adûnaïque], tous les seigneurs des Númenoréens avaient aussi desnomsEldarins', et dans le cas des quinze premiers rois, seuls leursnomsQuenya sont donnés. En vérité, il est dit d'Aldarion, le sixième roi, qu'il préférait son nom Adûnaïque que Eldarin (UT:194), mais le fait est que si ceci est mentionné, cela indique que ce n'était pas l'opinion normale. Maintenant l'étoile de l'Adûnaïque allait s'élever, mais seulement parce que toutes les choses Elfiques, étaient tombées en disgrâce. (...)
L'amitié entre Valinor et Númenor devint froide, et alors que les langages Elfiques étaient autrefois tenus en haute estime, les Númenoréens arrêtèrent de les enseigner à leur enfants au temps de Tar-Ancalimon. Les rois continuèrent à utiliser desnomsQuenya, mais seulement parce que le tradition millénaire le demandait. Le seizième roi utilisa à la fois un nom Elfique et un nom Adûnaïque: Tar-Calmacil vs. (...)
Les Amis des Elfes n'étaient pas contents même quand il le traduisit en Quenya Tar-Herunúmen sur le parchemin officiel des Rois, parce que seul Manwë pouvait proprement se nommer Seigneur de l'Ouest. Les deux successeurs d'Adûnakhôr sur le trône de Númenor suivirent son exemple et utilisèrent desnomsAdûnaïques. Cependant le vingt quatrième roi, Ar-Inziladûn, voulut restaurer l'amitié avec les Elfes et les Valar et se donna le nom de Palantir, Celui qui voit au loin, en Quenya. (...)
J'ai aussi ajouté quelques lettres majuscules à des fragments d'Adûnaïque. Dans la fiction, Lowdham ne savait pas que les mots en question étaient desnoms.) Kadô Zigûrun zabathân unakkha... 'Et ainsi/ [le] Magicien / humilié / il vint...' ...Eruhînim dubdam Ugru-dalad. (...)
Reproduire toutes les informations du Rapport de Lowdham est inutile, puisque l'exposé de Tolkien est déjà disponible. (L'information complexe concernant les différentes classes denomset leur inflexion aurait dû être reproduit presque mot à mot de toute façon.) Dans le cas du verbe, cependant, nous devons nous fier à notre propre analyse, car Tolkien n'atteignit jamais cette partie du langage dans son exposé. (...)
Il est principalement concerné par la phonologie et la structure générale du langage, et donne ce qui semble être un exposé joliment exhaustif de comment lesnomssont infléchis. Structure Générale : Comme les langages sémitiques de notre propre temps, l'Adûnaïque emploie un système de bases de mots triconsonantiques, apparemment adopté du Khuzdul à un certain moment dans le passé. (...)
En fait Tolkien/Lowdham doutait que le mot genre doive strictement être utilisé pour les classes denomsAdûnaïques ; les classes se réfèrent directement au sexe (SD:426), ou dans le cas de neutre et denomscommuns, à l'absence de sexe. Lesnomsmasculins désignent des mots s'appliquant à des êtres mâles et leurs fonctions (comme 'père'), le féminin est de la même manière pour les êtres femelles, et le neutres s'appliquent à des objets inanimés. Les seules exceptions incluent des objets inanimés étant personnifiés. (...)
Par exemple, le mot neutre pour Soleil, ûrê, devient féminin Urî si le Soleil est considéré comme un être féminin (influencé par le mythe Elfique que le Soleil est le dernier fruit de Laurelin porté à travers le ciel par la Maia féminine Arien). Le genre commun est utilisé dans le cas denomsqui ne sont pas caractérisés par le sexe, comme anâ 'être humain' et desnomsd'animaux (quand ils ne sont pas spécialement caractérisés; karab 'cheval' est commun, mais karbû 'étalon' et karbî 'jument' sont logiquement masculin et féminin, respectivement). Le genre masculin est souvent associé aux consonnes finales -k, -r, -n, -d; cf.nomsmasculins comme Gimilkhâd, Gimilzôr, Pharazôn. Le genre féminin est associé avec -th, -l, -s, -z; cf. desnomsféminins comme Inzilbêth, Zimraphel. (Mais ces règles ne sont pas absolues, spécialement dans le cas denomspersonnels; Azrubêl, la traduction Adûnaïque du Quenya Eärendil 'Amoureux de la Mer, n'est évidemment pas un nom féminin.) Desnomscommuns et neutres sont moins bien définis dans leur forme, mais Tolkien/Lowdham présente quelques règles générales dans SD:427, comme desnomscommuns préférant la voyelle -a, â dans la dernière syllabe. Plus fondamental que les quatre 'genres' est la division de tous lesnomsen fort et faible: 'desnomsforts forment le pluriel, et dans quelques cas certaines autres formes, par la modification de la dernière voyelle de la racine. Lesnomsfaibles ajoutent des inflexions dans tous les cas' (SD:425). Le nom Adûnaïque est infléchi pour trois nombres: singulier, duel et pluriel. De plus, ils est infléchi pour trois formes qui peuvent être appelées cas: Une forme appelée normale, une forme subjective et une forme objective. Pour des informations plus détaillées sur les diverses classes denomset leurs inflexions, voir SD:436-438. Comme le nom le suggère fortement, le Normal est la forme basique, non infléchie du nom. (...)
Le pluriel Normal est formé en introduisant la longue voyelle î dans la syllabe finale, le pluriel de huzun étant huzîn 'oreilles'. (Dans quelques classes denoms, î est ajouté au nom comme nouvelle syllabe finale, comme dans batân 'route', pl. batâni - mais aussi batîna. (...)
(Ces formes sont finalement des produits d'infixion a ou, pour utiliser le terme de Lowdham, 'une fortification a-': Les formes infléchies représentent *zadaan, *khibail, *huzaun, aa devenant un long â et ai, au étant monophtonguisé en long ê, ô.) Les neutres faibles prennent la terminaison -a, l'élément qui était infixé dans lesnomsforts étant suffixé à la place. Mais le subjectif desnomsmasculins et féminins est formé simplement en ajoutant les terminaisons -un et -in, respectivement: Ar-Pharazônun azaggara avalôiyada, 'roi Pharazôn était en train de guerroyer contre les Valar', *Zimraphelin banâth 'nAr-Pharazôn 'Zimraphel [est] la femme du Roi Pharazôn'. (Ce dernier exemple que j'ai dû construire moi-même, parce que Tolkien/Lowdham ne fournit pas d'exemples de subjectif féminin en -in. (...)
) Il sera noté que bien que le verbe 'est' est supposé être en Adûnaïque, son sujet apparaît toujours dans la forme subjective. Lesnomscommuns prennent la terminaison -(a)n au subjectif singulier. Le subjectif pluriel est formeé en ajoutant la terminaison -a dans le cas denomsneutres et -im sinon; le duel allonge le -at du Normal en -ât. L' objectif n'est pas une forme indépendante du nom, mais apparaît seulement dans des composés. (...)
Mais il apparaît que l'adjectif s'accorde en nombre avec le nom qu'il décrit: Les adjectifs dulgî 'noir' et lôkhî 'tordu' montrent la terminaison î, un marqueur Adûnaïque pluriel. Lesnomsqu'ils décrivent sont aussi pluriels: bawîba dulgî 'noirs [étaient les] vents', kâtha batîna lôkhî 'toutes les routes [sont] courbes'. (...)
Mais il peut aussi être un nom dérivé de pharaz, littéralement *'Le Doré'; -ôn est en fait listé comme une terminaison nominale dans SD:425. On nous a dit que 'les adjectifs normalement précèdent lesnoms' (SD:428). Bawîba dulgî 'vents noirs' ne signifie pas 'des vents noirs', c'est une phrase nominale qui signifie '[les] vents [étaient] noirs' (SD:iii). (...)
= occlusive glottale), d'où le nom divin Eru, L'Unique (Quenya Eru), mais la forme réelle du numéral 'un' n'est pas donnée. On nous a dit que tous les numéraux cardinaux excepté 'un' sont en réalité desnoms. Ils suivent leursnoms: gimlî hazid 'septs des étoiles' = sept étoiles. Pronoms : Aucun pronom indépendant Adûnaïque n'est connu, bien qu'ils doivent avoir existé. Quelques éléments pronominaux peuvent être isolés à partir de verbes; voir ci-dessous. (...)
) d'où, l'Adûnaïque exprimait une construction passive comme 'il était vu ' par ce qui correspond à 'le vit', i.e. '[quelqu'un] le vit'. Les 'dérivatifs' à qui on se réfère sont évidemment des verbes dérivés desnoms; ugrudâ- 'ombrager, se couvrir' est clairement dérivé de ugru 'ombre'. Azgârâ- 'faire la guerre' incorpore probablement un nom 'guerre' (azgâ? (...)
Les formes antérieures des 'fragments' de Lowdham's (SD:311-312), rendus obsolètes par les révisions de Tolkien qui suivirent, sont exclues. Ainsi il y a quelques autres formes etnomsqui semblaient ne pas être valides au moment où Tolkien abandonna l'Adûnaïque. Quelques formes obsolètes sont mentionnées sous l'entrée pour la forme qui les remplaça, mais elles ne sont pas données comme entrées séparées. Concernant lesnomsdes rois Númenoréens, des références de pages sont données dans les Unfinished Tales plutôt que dans l'Appendice A du SdA , puisque beaucoup de copies de UT ont une pagination uniforme . (...)
an préfixe adjectival avec une signification génitive, 'de', souvent réduite en 'n: (435): Narîka 'nBâri 'nAdûn 'Les Aigles des Seigneurs de l'Ouest' (251), thâni anAmân, thâni n'Amân 'Pays d'Aman' (435) (aussi Amatthâni). -an terminaison subjective pour desnomsCommuns (aussi -n) (430). anâ 'être humain' (426, 434, complètement infléchi dans 437); masculin anû 'un mâle, man', féminin anî 'une femme' (434) (mots plus techniques que naru, kali 'homme, femme '). (...)
igmil 'silhouette de la forme d'une étoile', pl. igmîl (427). -im terminaison subjective plurielle pour tous les autresnomssauf les Neutres (430). évident dans Adûnâim, Avalôim, q.v. Imrahil nom masculin (UT:246), identifié comme un nom Númenoréen dans le SdA Appendice E. (...)
) mîth 'bébé fille, fillette' (427), (437), complètement infléchi dans 438. miyât '(enfants) jumeaux' (427). MIYI 'petit' (427). -n terminaison subjective pour lesnomsCommuns (aussi -an) (430). nadroth 'trace derrière', le sillage d'un bateau; d'où nad = 'derrière, *dos'? (...)
ukallaba 'tomba' (sg. verbe) (429). Ulbar nom masculin (UT:195) -un terminaison subjective pour desnomsmasculins (430). unakkha 'il vint', forme de NAKH (247). ûrê 'soleil', personnifié Urî (426 - féminin quand il est personnifié, sinon neutre); ûriyat 'soleil et lune' (428; en réalité Uri + la terminaison duelle, la 'lune' étant sous-entendue); ûrinîl(uw)at 'soleil et lune' (un composé de Uri etNîlu 'Soleil' et 'Lune' + la terminaison duelle), ûriyat nîlo un autre moyen d'exprimer 'soleil et lune', avec la terminaison duelle ajoutés au premier et le dernier suivant au singulier. (...)