Le métal est meilleur que la viande
sur Black Book Edition au format (823 Ko)
Contient : gamme (2)(...) Comme la plupart de ses confrères, Cyberpunk 2020 a apporté un souffle nouveau, une ambiance futuriste urbaine et high-tech qui changeait des univers traditionnels, mais qui s'est progressivement retrouvé enfermé dans un style de jeu trop restrictif et des scénarios trop répétitifs, à la longue. Déjà, à l'époque, le genre cyberpunk cherchait de lui-même à se renouveler, et c'est ainsi que lagammes'est enrichie de productions exploitant des ambiances parallèles, introduisant du fantastique et d'autres créatures à la mode : vampires, loups-garous... Un seul de ces suppléments a été traduit en français, Les enfants de la nuit, pas inintéressant, mais pas forcément convaincant non plus. (...)
Avec le recul, il est facile de pointer du doigt ses incohérences et ses exagérations, tout comme les bugs de son système de jeu ou sa réputation de jeu bourrin. Il est vrai que lagammefaisait la part belle aux catalogues d'armes et d'implants cybernétiques de combat, à côté de franches réussites (par exemple le supplément Night City, qui décrit la ville du même nom, ou Wildside, axé sur l'économie parallèle urbaine...). (...)Fin des années 80. Bousculant les classiques, plusieurs jeux ouvrent d'un seul coup les portes d'un nouveau type d'univers : nous étions entrés dans l'ère du cyberpunk. Retour sur l'un des jeux les plus emblématiques du genre : Cyberpunk 2020. Le jeu de rôle n'a évidemment pas inventé le genre « cyberpunk », qui apparaît dans la littérature de science-fiction des années 80. Les chefs de file s'appelaient alors William Gibson (Neuromancien), Bruce Sterling (La schismatrice), Walter Jon Williams ...