Bloodlust : Du sang et des (l)armes
sur Black Book Edition au format (892 Ko)
Contient : bloodlust (10)Bloodlust: Du sang et des (l)armes En cette année 1991, alors que les vampires néo-gothiques punks s'apprêtaient à déferler sur nos vertes contrées, les alchimistes fous de chez Siroz mettaient au point l'un des succès les plus retentissants du jeu de rôle français.Bloodlustétait son nom, et celui-là aussi claquait au vent de la destruction comme un étendard funeste... Tout beau tout chaud : Né du cerveau du célèbre Croc, auteur prolifique de jeux à « concept »,Bloodlustfit l'effet d'une petite bombe dès sa sortie, grâce à son thème et son gameplay novateurs : dans un univers médiéval-fantastique ravagé par des guerres incessantes, le jeu propose d'incarner des « Porteurs d'armes », détenteurs de la seule (ou presque) source de magie subsistant sur leur continent : des armes magiques... et intelligentes. Géant blond des contrées barbares du nord, mercenaire au service d'une cité antique et décadente ou guerrier à la peau noire des jungles du sud, tous ne vivront que pour la joie de faire partie de l'élite, de tenir en main l'une de ces « armesdieux », qui offrent à leur porteur de fabuleux pouvoirs surnaturels. (...)
A cela s'ajoutent deux « peuples » particuliers : les Alwegs, parias exclus des autres peuples, et les Hysnatons, êtres étranges portant les gènes des anciens peuples elfes, nains ou orques, et au corps marqué par cette ascendance. On l'aura compris, l'univers deBloodlusts'écartait résolument du médiéval-fantastique classique : inspirations antiques plutôt que médiévales, absence de dieux (mis à part les « armes-dieux » elles-mêmes), extrême rareté de la magie (qui ne subsiste qu'à travers les pouvoirs des armes-dieux, des épices batranobanes et des traditions de quelques shamans gadhars). (...)
Et parfois, tout cela tombe dans le franchement bizarre : armes portant une lame-tronçonneuse, couvertes de poils urticants, dotées d'organes génitaux (!), etc. Bref,Bloodlust, c'est violent et c'est trash. Les personnages eux-mêmes sont livrés à leurs passions, souvent exacerbées par leurs armes et les influences astrologiques : richesse, violence, prestige, sexe... Abordant ouvertement ces thèmes,Bloodlustest un jeu politiquement incorrect, volontiers excessif, outrancier, kitsch et de mauvais goût souvent. Forcément, tout cela est aussi lié au ton et à l'humour très particuliers de la Siroz Drean Team, plus présent que jamais. (...)
Alors, jeu pour bourrin ? Pas si sûr. Même s'il est évident que beaucoup de joueurs se sont bien défoulés avecBloodlust, retrouvant un temps leur âme d'ados boutonneux au cours de parties en mode kill'em all, d'autres ont su percevoir ses subtilités (trop bien ? (...)
Pourtant, l'existence des porteurs d'armes est précaire. Les combats étant particulièrement rudes dansBloodlust, les personnages meurent beaucoup, à tel point qu'une armedieu peut changer plusieurs fois de porteur au cours d'un seul scénario ! (...)
L'un des modes de jeu - expérimental, il est vrai - préconisé par l'auteur est même d'incarner directement l'arme elle-même, à terme, plutôt que le porteur (une technique courante était d'ailleurs d'incarner l'arme du porteur d'un autre joueur !). Outre ce gameplay très particulier, l'univers deBloodlustn'a cessé de s'enrichir au fil des suppléments. La culture des peuples de Tanaephis s'est affinée, tandis que de nombreux mystères trouvèrent leur explication, alors que d'autres firent leur apparition : qui a forgé les armes-dieux ? (...)
- Frères de la nuit : la description du continent et des changements survenus quinze ans après la fin d'Eclat de Lune. - Les voiles du destin : le début d'une nouvelle campagne, destinée à élargir les horizons deBloodlust. Au-delà des mers qui entourent Tanaephis se profile une terre mystérieuse... - Vengeance : les secrets du nouveau continent, qui lèvent le voile sur bien des mystères... Raphaël « Par Crom ! (...)En cette année 1991, alors que les vampires néo-gothiques punks s'apprêtaient à déferler sur nos vertes contrées, les alchimistes fous de chez Siroz mettaient au point l'un des succès les plus retentissants du jeu de rôle français. Bloodlust était son nom, et celui-là aussi claquait au vent de la destruction comme un étendard funeste... Tout beau tout chaud : Né du cerveau du célèbre Croc, auteur prolifique de jeux à « concept », Bloodlust fit l'effet d'une petite bombe dès sa sortie, grâce ...