Le paradis perdu : Marcina
sur Le Capharnaüm de Grolf au format (2.7 Mo)
Contient : castillans (28)(...) Quand cela adviendra, Marcina sera un paradis perdu. Le Paradis attend ses héros. Histoire Avant l'arrivée desCastillans, l'histoire de Marcina est principalement basée sur ses légendes. Les natifs Eregos en ont beaucoup, parfois contradictoires entre elles. (...)
Deux autres sources tout aussi importantes furent révélées dans l'année, et la Castille se précipita pour profiter de ces découvertes. Ainsi en fut-il durant les siècles suivants. Les rumeurs de chargements d'orcastillansatteignirent les autres nations. Des lettres de change furent promises en échange d'un pourcentage des prises. (...)
La ville coloniale de Puerto Grande, baptisée ainsi au départ par plaisanterie, fut bientôt à la hauteur de son ambitieuse appellation. Les vaisseauxcastillansvenaient là pour se ravitailler et profiter du climat tropical. D'autres navires venaient pour acheter de l'or et d'autres ressources. (...)
Fort heureusement, l'île était suffisamment fournie pour supporter ce commerce à grande échelle sans pour autant appauvrir ses ressources. Pendant ce temps-là, les Urubs continuaient leurs attaques contre les Eregos et lescastillans. Ils ne purent toutefois repousser l'avancée militaire descastillanset furent bientôt cantonnés de plus en plus loin sur leur territoire. En 1572, une bataille mémorable eut lieu entre la garnison castillane et la nation entière des Urubs de Marcina, menée par leur légendaire chef Kaza Suranu. (...)
Les Urubs eurent finalement l'avantage, mais cela prit près d'une semaine et ils ne purent faire beaucoup plus que sécuriser le territoire qui leur restait encore. En retour, lescastillansconstruisirent une série de forts séparant les terres Urubs du reste de l'île - la muralla de Urub. (...)
Lentement toutefois, la richesse corrompit quelques familles, mais aucune comme les Avilas, des propriétaires de plantations qui usèrent et abusèrent des forçats et des prisonnierscastillans, et exploitèrent sans ménagement les natifs de l'île qui travaillaient pour eux. Au début du XVIIème siècle, les Avilas étaient la famille la plus puissante de Marcina et ils n'accordaient aucune importance au fait que la branche la plus importante de leur famille en Castille les désavoua, bien que quelques pommes pourries restèrent en contact avec eux. (...)
Cela laisse beaucoup de temps aux Eregos pour leurs passe-temps favoris : les jeux et les discussions. Culture La société Erego est relativement simple, avec peu de changements depuis l'arrivée descastillans. Ceux qui vivent encore de manière nomade sont organisés en tribus de 30 à 75 individus. Chaque tribu possède un village principal dans lequel elle revient avant chaque solstice et chaque équinoxe, y passant environ un quart de l'année. (...)
Elles ont d'ailleurs plutôt intérêt à l'être, étant données les prouesses légendaires des guerriers Urubs. Dans les zones de mixité entrecastillanset Eregos, le chef sert aussi de maire, et le village a une structure permanente. L'acclamation populaire devient un vote annuel, mais les Eregos font difficilement la différence. (...)
Les hommes et les femmes d'un certain âge dans une tribu se comportent comme des sortes de familles étendues ; deux personnes étant particulièrement éprises l'une de l'autre, et passant plus de temps ensemble qu'avec les autres, mais seuls les individus particulièrement proches descastillansse marient au sens de la tradition vaticine. Le concept de propriété existe, mais reste assez flou parmi les Eregos. (...)
Quelques fois, toute la société doit prendre des décisions collectives (comme par exemple lors de la première arrivée descastillanssur l'île ou lors de raids massifs des Urubs) ; un Grand Conseil des Anciens est alors réuni, formé de deux anciens des six tribus les plus importantes et d'un ancien de chaque autre. (...)
Les tribus côtières adorent nager, et on dit que les meilleurs d'entre eux sont capables de battre les dauphins. Ils se sont également enthousiasmés pour l'Adjedrez apporté par les soldatscastillans, qu'ils appellent le Jeu des Chefs. Lescastillanstrouvaient cela très amusant, jusqu'à ce que les Eregos commencent à les battre régulièrement. En 1629, une championne indigène se rendit en Castille et remporta une compétition nationale. (...)
Apparemment, cela faisait partie de la plaisanterie. L'autre passe-temps que la plupart des Eregos adorent est le débat. Les linguistescastillans, après de longues études, ont déterminé que la langue Erego n'a pas un mot pour « argument », mais plusieurs qui expriment des degrés différents d'éléments de débat. (...)
Certaines choses ont été établies, comme la création de l'univers par le Grand Tout (Theus) et la naissance des oroi (esprits) comme ses premiers enfants. (Les Eregos ne parlent jamais de la mère des oroi devant lescastillans.) De même, ils ne débattent jamais de faits clairs et indiscutables (les choses tombent, il y a une grande montagne au milieu de l'île, et les gens qui ne mangent pas ont faim). (...)
Peu de maladies ou de poisons connus sur Marcina sont au-delà des pouvoirs d'un orani, et ils étaient presque aussi habiles en chirurgie que lescastillansà leur première venue sur l'île. Maintenant, certains éruditscastillansétudient l'Ortheun et Orodan dans un souci de compréhension de leurs possibilités de guérison. Ainsi, quelquescastillanssont même devenus des orani. Cela reste toutefois rare, et l'Eglise Vaticine désapprouve cette pratique. (...)
De grandes plantations de canne à sucre produisent des sucreries et du rhum pour Théah, et la récolte des fruits est aussi aisée pour lescastillansque pour les Eregos. Techniquement, lescastillansdirigent tout endroit de Marcina pouvant être qualifié de ville, qu'elle soit habitée decastillans, d'Eregos ou de métis. En pratique, toutefois, le gouvernement colonial est plus intéressé par les résultats et par la paix que par de tels détails. De la puissante Puerto Grande à la minuscule Santa Valeria, la Règle d'Or de Marcina est « ce qui fonctionne ». (...)
000 habitants Le nouveau Barcino est une ville minière de bout en bout. Vu que peu d'Eregos ont le désir ou le tempérament pour travailler dans les mines, lescastillansforment la majeure partie de la population, un fait que le Chevalier Inquisiteur veut utiliser à son avantage. (...)
Le gouvernement castillan est propriétaire de la mine, ce qui est une autre des raisons pour lesquels seuls descastillansy travaillent - le patriotisme assure une loyauté que ne donnerait pas une paie généreuse. (...)
Les équipages rivalisent souvent pour être stationnés à Puerto Grande avec ses délices variés. Actuellement, deux vaisseaux de guerre et deux frégates défendent l'île, escortent les convoiscastillans, et font la chasse aux pirates de la région. Les marins défendent la ville avec enthousiasme, que ce soit sur les quais ou en mer. (...)
L'eau y est claire, calme, et les récifs gardent les dangereux prédateurs au large ; Les indigènes utilisent un outil appelé tuba pour respirer, nager paisiblement et jouir de la vie sous-marine le long des côtes. Cette vie reposante et méditative est également très populaire auprès descastillans. L'une des difficultés de la cité est apparue récemment avec la crise de sa ville jumelle, Santa Valeria. (...)
Les Urubs se sont adaptés à leur environnement, et beaucoup d'îles autour d'eux - y compris Marcina - ont appris à craindre leur nom. Lescastillansont un certain respect pour leur courage et leur bravoure, bien que les Eregos les considèrent comme des barbares sauvages. (...)
Son mandat est marqué par de profondes réformes minières et une nette amélioration des relations entre lescastillanset les Eregos. Ce n'est pas une surprise qu'elle réussisse aussi bien - Marcina est dans son sang. (...)
Ils n'ont pas encore suffisamment de Défenseurs de la Foi pour causer de réels problèmes, mais Gallegos a déjà demandé des renforts à la Cité Vaticine. En attendant, il dispense des prêches contre l'Ortheun et quelquescastillanslui prêtent l'oreille. Leur nombre est limité, mais Maria sait qu'une démonstration de force peut attiser les braises du fanatisme. (...)Traduction intégrale du chapitre consacré à Marcina dans le supplément Islands of Gold. RESERVE AUX MAITRES DE JEU. Bienvenue au paradis. Marcina est l'une des plus importantes colonies castillanes, une riche source d'or, de sucre et de fruits, avec un climat paradisiaque et les habitants les plus accueillants de l'Archipel. Depuis plus d'un siècle, l'île demeure l'un des joyaux de la couronne de Castille, une grande réussite dans son effort colonial et un modèle de coopération entre les ...