Les Deux Garabagnes
sur L' Oiseau Oracle au format (627 Ko)
Contient : nouveaux (3)(...) Le temps calme n'existe pas, il y a toujours au moins une forte brise. C'est particuli èrement pénible pour lesnouveauxvenus mais on finit par s'y habituer. Le vent «parle» aux garabans. On en tire des présages, de véritables horoscopes, tel vent est favorable à telle action, tel autre vous incite plutôt à remettre au lendemain un projet. (...)
Les grands troupeaux de chevaux sauvages qui parcourent l'île fournirent une réserve inépuisable à ce qui devint le symbole de ces hommesnouveaux: le cheval. Bien vite s'érigea un ordre dont la justification était le métier des armes. Petit à petit cette noblesse de fait devint héréditaire et c'est elle qui détient aujourd'hui le pouvoir politique et économique. (...)
La légende raconte que s'y trouvent des collèges cachés, tenus par des femmesguerri ères qui forment les chevaliers les plus valeureux de Garabagne. La Gueuse Le plus grand fleuve de l'île ne manquera pas de surprendre lesnouveauxvenus : il coule à l'envers ! Pour les Garabans c'est chose normale. C'est le seul fleuve qui arrive directement au niveau de la mer, le seul endroit où la mer puisse partir à la conquête des terres. (...)Au Second Âge, l'île de la Petite Garabagne était la vassale d'un puissant royaume continental bien plus vaste qui se trouvait au sud et qui s'appellait fort justement la Grande Garabagne. Vint le réveil des Dragons, l'Âge du Grand Vent. Sous un vent dévastateur charriant les déchirures comme feuilles mortes en automne, le Grande Garabagne s'enfonça presque entièrement dans les eaux et la Petite, par un étrange mouvement de balance, fut surélevée de plusieurs centaines de mètres... Et, alors ...