Le Journal de Pochikalaan
sur Chez Demehet au format (158 Ko)
Avant propos : Plus que de révolutionner la littérature française, les pages qui suivent entendent être un récit fidèle des péripéties de quelques héros en un monde nommé Glorantha. Cependant, encore faut-il s'entendre sur le sens du mot « fidèle ». C'est pourquoi l'auteur tient à préciser que certains passages, tant pour des besoins d'écriture que de cohérence du récit ont du être un peu « revu » par rapport aux faits qui furent réellement joués. Néanmoins, que les protagonistes de cette histoire ...Contient : foule (14)(...) Auric alla ramasser le vêtement à demi calciné et c'est sans hésitation qu'il reconnu la cape de Sigarstin, notre compagnon d'antan. la stupeur le figea quelques instants tandis qu'unefoulede question se pressait dans sa tête : qu'était venu faire Sigarstin au Mont Tonnerre ? Pourquoi, s'il était encore en vie, n'avions nous jamais eu de ses nouvelles ? (...)
nous nous posions cette angoissante question lorsque nous nous perçûmes une complainte sourde qui semblait provenir du sol. On aurait dit qu'unefouleimportante était rassemblée loin quelque part et que le son que nous percevions provenait de milliers de voix... Ashra qui se tenait près de l'entrée de la pièce se retourna : - Le bruit vient de là, sous la plate-forme mobile. (...)
Un trou noir béant dans lequel s'engouffrait un vent frais, portant dans ses bras invisibles les cris et les pleurs d'unefouleencore distante. Ainsi qu'il l'avait annoncé hier, Irssin s'est fait pousser des ailes et, une torche à la main, il s'est jeté dans le vide afin d'aller reconnaître l'espace qui se trouvait au-dessous de nous. (...)
Enfin, nous nous engageâmes dans le passage, visiblement une ancienne rivière souterraine alimentant le lac et aujourd'hui tarie. C'est prudemment que nous avancions. En effet, le bruit de lafoulegrandissait de mètre en mètre et désarmés comme nous l'étions depuis que nous avions fondu nos armes, notre témérité était quelque peu atténuée. (...)
le bruit de leurs frappes se fondait dans les cris de la multitude et paraissaient les amplifier tout en leur donnant un caractère de sombre tristesse. Nous descendîmes les degrés qui nous séparaient de lafouleafin de nous diriger nous aussi vers la porte qui nous faisait face. Alentours, les êtres qui se désolaient ne semblaient pas faire attention à nous. (...)
D'autre part, si ce que cachait la porte était encore indiscernable de là où nous étions, nous pûmes en revanche apercevoir, de part et d'autre des battants, deux couloirs qui s'enfonçaient dans les profondeurs de la terre. C'est en approchant davantage que je compris pourquoi toute cettefoulebigarrée étaient amoncelée dans la pièce. En effet nous vîmes l'un des millier d'individu qui se trouvait là gravir les marche. (...)
Certains parlent déjà de plier bagages et d'aller se terrer à la campagne, d'autres ont pris le deuil et leurs mines affligées montrent combien la comtesse de Mortelune était aimée. Lafoulea réclamé une crémation en place publique. Chacun veut en effet rendre un dernier hommage à celle qui dirigea Boldhome... J'entends dehors le bruit des haches et les ahanements des hommes qui élèvent le bûcher funéraire. (...)
Vent de la vérité enterrée. Dernier adieu à dame Eliabelle ce matin, un vent frais attisait les flammes du bûcher et lafoulesilencieuse et triste se massait sur la grand'place de la ville. Nombre d'habitants sont venus qui avec une fleur, tel autre avec une pièce de cuivre, certains avec des porte-bonheur, qu'ils ont jeté dans le feu. (...)
Mon ami et moi nous sommes donc avancés pour le saluer mais lui, nous ignorant, est allé droit sur le devant de l'estrade et s'est aussitôt mis à haranguer lafoulequi commençait à hurler au sacrilège ! Grâce à sa fougue, à son air déterminé et à ses propos pleins de fierté et de bravoure sartarite, Jarstonn a réussit le tour de force de tirer de leur abattement les boldhomites ! (...)
Des places doivent être préparées dans toutes les chaumières afin d'accueillir au mieux les renforts que nous enverra Auric. Dans l'état d'enthousiasme où se trouvait lafoule, les paroles claires et le langage éloquent de Scott firent eux aussi leur effet et tous et toutes s'en retournèrent bientôt vaquer aux tâches qui venaient de leur être assignées. (...)
Nous avons accouru et avons vu un groupe de quatre cavaliers entourés de miliciens apeurés ainsi que d'unefouled'enfants curieux. Il faut dire qu'il y avait de quoi exciter l'imagination ! (notamment celle des gens qui n'ont jamais dépassé les frontières du Sartar) En effet, trois des cavaliers étaient des nobles kralori, juchés sur de magnifiques chevaux de guerre et armés de pied en cap ! (...)
C'est uniquement à notre arrivée que le prince Argrath a retiré son casque ! Il ordonna d'un ton sans réplique à lafoulede se disperser et de nous laisser avec lui et ses 3 amis kralori. Nous nous sommes confondus en salutations et en paroles de bienvenue et avons escorté le prince et les kralori jusqu'à la salle du conseil. (...)
C'est une ou deux heures après le retour d'Auric qu'un nuage de poussière a commencé à s'élever à l'horizon. Les Lunar arrivaient ! Aussitôt, les remparts se sont couverts d'unefoulebigarrée d'hommes, de femmes et d'enfants de toutes tailles et de tous âges. Chacun ou chacune réagissait à sa manière, cris, pleurs, stupeur... Quelques instants, le temps sembla suspendu. Enfin, les miliciens ont fait évacuer lafouleet, telle une fourmilière, la ville s'est réanimée. Les portes se sont fermées et la population a commencé à se terrer. (...)