La morsure du nord
sur Le Ludiste
Les sabots des montures soulevaient la neige sur leur passage, signalant l'arrivée imminente d'une troupe importante, les sentinelles embusquées les avaient repérés depuis longtemps déjà et la peur au ventre, elles s'interrogeaient. - On n'aurait peut-être pas dû attaquer le village, sergent ? - Soldat, vous savez bien qu'on ne discute pas les ordres ! Vous avez de passez votre vie derrière un bureau à vérifier des formulaires à longueur de journée ! - Non, sergent, non... Dans la tête ...Contient : vorozion (6)(...) Les veines de la lame de Sthylfist gonflèrent aussitôt, absorbant une partie de l'énergie du Piorad. Dans un sursaut de survie, le géant décocha un coup de pied à Alexandre, envoyant au loin leVorozion, mais surtout, éjectant lui la dague magique voleuse de vie. Mais l'énergie nouvellement acquise rendait Alexandre plus résistant à la douleur et il revint aussitôt à la charge. (...)
Le désastre s'annonçait et rien ne pouvait plus sauver ses soldats survivants... Alors, d'une voix déformé par la rage... Alexandre hurla... Mais son timbre n'était plus le même, car comme éveillée par son désir inavoué de voir la conjoncture tourner en sa faveur, Sthylfist venait de prendre le contrôle de l'officierVorozion... - Chien de Piorad !... Viens te battre comme un homme ! Affrontes-moi en combat singulier ! Lâche... Puis elle se tût, ne trouvant pas d'autres mots pour provoquer le duel et pour sauver la situation... Les combats cessèrent net, dans un silence accompagné par le râle des mourants. (...)
Mais un jeune guerrier, agissant en traître, lui asséna un coup sur la tête. Sans sa rapidité extrême, son porteur serait mort, mais leVorozionbougea si rapidement que le coup fut atténué, laissant tout de même une profonde plaie sur le haut du crâne. (...)
Lança ensuite le Piorad devant les yeux perplexes d'Alexandre. D'une roulade vers l'arrière l'officierVorozionse mit hors de portée de la hache du géant du nord et le combat pu reprendre... Les deux antagonistes s'évaluant mutuellement, tournèrent en une ronde de mort. (...)
Sous le coup de boutoir de l'armure de plaques, le chef de guerre barbare s'effondra au sol. - Je t'en prie, relève-toi, mon ami ! s'exclama leVorozion, avec une courbette ironique. - Encore une erreur de ta part. Tu aurais du m'achever tant que tu le pouvais... Le géant se releva, ramassa sa hache-Dieu et lança un regard qui aurait détruit tout être humain normalement constitué. (...)
Les deux adversaires étaient gravement blessés, mais aucun ne voulut abandonner, sachant que seule la mort de l'un d'entre eux mettrait fin à la lutte. Reprenant ses esprits, leVorozionreprit la maîtrise de son escrime, alors la tension monta de plus en plus chez le Piorad, car celui-ci ne parvenait pas à percer la garde de son ennemi. (...)