Le rimailleur ferraillé
sur La Cour d'Obéron au format (90 Ko)
«Le rimailleur ferraillé» est conçu comme un scénario d'introduction pour trois à cinq joueurs. Il a pour but de les familiariser avec la famille Plessans de Sanceny, et de leur faire découvrir la ville de Lyon et ses tensions religieuses en 1560. Les personnages peuvent être de n'importe quelle origine sociale ; veillez simplement à ce qu'ils aient un minimum de manières (pour éviter d'être relégués aux écuries ou aux cuisines...), et à ce qu'ils comptent parmi eux au moins un bon combattant ...Contient : affaire (10)(...) Pendant ce temps, Théodore Coqueret a entendu parler de l'arrivée du Baron de Sanceny, le 'patron' des PJ, et de sa réputation d'agent des Guise. Il envisage de le contacter lui aussi pour lui dévoiler l'affaire. 2) Les projets de mariage de Mademoiselle Agrippine. Maximilien-Hercule Plessans de Sanceny est descendu à Lyon pour marier sa fille Agrippine. (...)
Sur le corps de Coqueret, ils trouveront une lettre adressée au Baron de sanceny où le poète sollicitait une entrevue. Le Baron leur demandera de tirer l'affaireau clair. Les PJ pourront suivre différentes pistes : * Interroger Lazare Fricot. Fricot les lancera sur la piste des sorbonnards. (...)
il acceptera que les PJ visitent la chambre de Coqueret ; une lettre adressée à un ami parisien, et laissant entendre que Coqueret est sur uneaffairequi pourrait favoriser son retour en grâce aux yeux de la Sorbonne, peut être trouvée chez lui. (...)
Celui-ci donnera rendez-vous aux PJ dans les rochers de Bourgneuf, au-dessus de la Saône, pour leur proposer un marché : en échange de la protection de Monsieur de Sanceny, il acceptera de leur révéler tout ce qu'il sait de l'affaire. Malheureusement, Morimont s'est mis à sa recherche pour le liquider lui aussi. Il faudra traverser la ville en escortant Courrières ; après avoir été filés, les PJ devront protéger le typographe d'une première tentative d'assassinat, perpétrée au couteau par deux individus. Puis, une fois arrivés à la Rigaudière, Courrières dévoilera l'affaire, mais l'hôtel sera attaqué par une quinzaine d'hommes menés par Morimont, dans le but de tuer Courrières et ceux qu'il aurait mis au courant. (...)
L'enseigne est le sieur Salomon Poitevin, un gaillard courtaud et gras, coiffé d'une bourguignotte un peu trop large qui lui tombe sur le nez (qu'il a fort rouge, témoin son goût pour la chopine), d'un corselet qui mériterait d'être briqué et d'une flamberge qui s'emmêle dans ses jambes. L'enseigne Poitevin est stupide et suffisant, incapable de démêler l'affaire, et la rendra plus compliquée encore, agravant l'embarras et les protestations de tous les gens bloqués. (...)
Après quoi, les meurtriers prennent la fuite. Au moment de l'attentat, l'Eglise accueille une vingtaine de personnes étrangères à l'affaire: religieuses, oisifs, vieilles dévotes en prière, mendiants, etc... Le meurtre provoquera les réactions les plus contradictoires : panique, fuites, syncopes, tentative de vol des objets du culte. (...)
Le Baron refusera catégoriquement que l'attaque de son hôtel soit déclarée au lieutenant du gouverneur ; il refuse également que Morimont soit inquiété. Si les PJ s'étonnent, il acceptera de les prendre à part et leur révélera le fin mot de l'affaire. Attaquer Morimont serait compromettre le mariage d'Agrippine avec Jussac : or l'intérêt du royaume (ou du moins de Monseigneur de Guise. (...)
Son intransigeance et sa haine en font un personnage capable des pires atrocités, pourvu que ce soit pour la Cause... Au cours de la terribleaffaired'Amboise, c'est César de Sanceny qui a soigné Morimont. Celui-ci est donc très partagé vis-à-vis des Sanceny : il estime le Baron, son compagnon d'armes de Saint-Quentin, mais il le hait pour avoir embrassé la cause des Guise. (...)
Ils participent à plusieurs escarmouches en forêt, ainsi qu'au siège du château de Noisay. Leur soutien est remarqué par le duc. Celui-ci, après l'affaire, obtient dix-sept nominations au titre de Chevalier de l'ordre royal de Saint-Michel. Le Baron fait partie de ces nouveaux dignitaires. (...)