Le Salut du Coadjuteur
sur La Cour d'Obéron au format (107 Ko)
Ce scénario est conçu pour des personnages appartenant à la clientèle de la Maison de Guise. Il convient à une troupe de personnages courageux comprenant au moins un ou deux combattants et de bons diplomates. La présence d'un aristocrate est vivement recommandée ; celle d'un ec- clésiastique peut s'avérer à double tranchant : précieuse dans certaines circonstances, périlleuse dans d'autres. L'histoire : 1) La fuite du coadjuteur. Jean d'Aigremont, chanoine du chapitre de la cathédrale ...Contient : novembre (7)(...) Au cours de l'été, les opérations militaires semblant pencher en faveur des Triumvirs, le coadjuteur est resté à Corbeil, attendant que les forces royales reprennent Orléans pour rentrer dans son diocèse. Mais le 8novembre, le Prince de Condé sort d'Orléans à la tête d'une puissante armée et fonce sur Paris, prenant les Triumvirs au dépourvu. (...)
Sa lettre restée sans réponse, le cardinal envoie alors les PJ à Corbeil, avec ordre de contacter le coadjuteur et de le ramener le plus vite possible à Paris. Le scénario débute lorsque les PJ arrivent à Corbeil, le 16novembredans la nuit. 2) La faute de Jean d'Aigremont. Le coadjuteur se trouve bien dans l'hôtel particulier de Monsieur de Ginvilliers, son neveu, mais il est à l'article de la mort, et il est intransportable. (...)
Le jeune homme y occupe la fonction de tambour au moment où les PJ se mettent à sa recherche. Mais l'affaire se complique encore : le 13novembre, le capitaine Blaumann a trahi l'armée royale et s'est rangé sous le commandement du Prince de Condé. (...)
Il y règne une atmosphère de débâcle ; de nombreux bourgeois et laboureurs réfugiés fuyant Etampes, tombée deux jours plus tôt entre les mains de l'armée du Prince de Condé, s'y sont arrêté avant de reprendre la route vers Paris. Dès l'aube du 17novembre, l'Hôtellerie se vide de ses clients. Le petit jour est glacé. Il gèle, des volutes de brume s'attardent dans les ruelles étroites du bourg, des branches de givre couvrent les fenêtres aux petits carreaux et une bise acérée souffle sur la Seine aux eaux noires. (...)
Mais la situation des réformés ne s'améliore pas pour autant : une de leurs principales places, Rouen, tombe ennovembre1562. la répression des Triumvirs y est atroce : environ 10% de la population est massacrée au cours du sac de la ville. (...)
La guerre semble gagnée pour les Triumvirs, d'autant plus que l'hiver s'installe et que le climat ne se prête plus aux opérations militaires. A la surprise de tous, le 8novembre, le Prince de Condé sort d'Orléans à la tête d'une armée formée de tous les débris des troupes réfugiées dans la ville, et il fonce sur Paris. (...)
Les villes tombent les unes après les autres entre les mains de Condé, et la panique s'empare déjà de la capitale tandis que les Triumvirs abandonnent la Normandie et luttent de vitesse avec l'armée protestante pour tenter de lui couper le chemin. C'est dans ces conditions, le 17novembre1562, que commence le scénario.