Elos la Blanche
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Contient : marchands (2), libres (2)(...) Les premiers sont d'anciens citoyens reconnus stériles - souvent à la suite de la peine de la castration (voir plus bas). Les seconds sont les prisonniers de guerre, confiés après leur capture auxmarchandsspécialistes de ce triste commerce. Quelle que soit leur origine, leur sort n'est pas enviable. (...)
.. Bref, que les citoyens ne manquent de rien. C'est elle qui règle les différends commerciaux entremarchands, lève les impôts et décide des dépenses publiques : une nouvelle fontaine, l'entretien du port, la création d'une nouvelle place pour que ses enfants s'ébattent en paix. (...)
A coté du théâtre officiel existe un théâtre plus libre, plus léger, plus comique, toléré mais assez mal vu des autorités. Les querelles sont sans fin entre les Tragédiens payés par Sa Grande Préciosité et les comédiens «libres». Les uns, grassement rémunérés et souvent célèbres arguent que le théâtre doit obéir à des conventions strictes et qu'il a pour seul objectif la glorification de la cité. (...)
De petits ponts en bois finement ouvragés enjambent le canal. C'est dans cette rue que sont dressées les éphémères scènes de théâtre des comédiens «libres». C'est le lieu des éternelles querelles entre les artistes officiels et leurs collègues indépendants, c'est là aussi que les philosophes s'adressent à la foule qui s'attroupe pour un rien ; on y vient autant pour s'amuser des élucubrations d'un vieux fou que pour admirer la rhétorique d'un Epictote ou d'un Aristète. (...)Elos la Blanche se tient en bordure de mer. A l'ombre de ses murailles antiques vivent cent mille âmes. Des ports aux larges jetées partent les vaisseaux à trois rangs de rameurs, aux voiles blanches frappées d'or. Au centre de la ville, les Palais de la Reine et de Sa Grande Préciosité et les tours des Précieux Astrologues, toujours plus près des étoiles, ponctuent l'horizon de la cité. Les fêtes, innombrables, rythment le temps qui passe. Et dans les rues, au Théâtre ou aux thermes ...