Gladise
sur L' Oiseau Oracle au format (428 Ko)
Contient : compte (5)(...) Nombreuses sont les maisons qui rivalisent de loufoquerie dans leur architecture, avec des tours en surplomb surajoutées les unes aux autres, à tel point que l'on se demande comment tout cela ne s'écroule pas, des fenêtres volontairement de travers, une entrée par le premier étage, auquel on accède par une échelle de corde, une nacelle, etc. Dire qu'elles se distinguent de la sorte ne serait plus vrai, car au bout ducomptequand tout le monde cherche à se distinguer, tout le monde se ressemble, ce qui pourrait paraître hétérogène quand on y regarde de près, apparaît finalement homogène avec du recul. (...)
En effet, nombreuses sont les maisons possédant une passerelle, mais comme on n'a jamais pensé à faire le plan de la ville, on ne s'est jamais renducomptequ'il en existait autant qui soient reliées de la sorte. Certaines passerelles sont volontairement laissées délabrées extérieurement, tout en consolidant l'intérieur, pour laisser à penser qu'elles ne sont plus utilisables. (...)
Nombreux sont les spectacles qui se donnent après le dîner dans les parcs et dans les tavernes, spécialement dans celles de l'Histrion quicompteaussi des théâtres couverts. D'ailleurs, si certaines personnalités assistent à des spectacles qui n'ont pas assez de spectateurs, il arrive que la Garde Hilare aille chercher chez eux, au hasard, des gens pour y «assister». (...)
Ils en profitent pour ajouter dans l'eau un élément qui fera «plus rigolo»: un colorant, un gélifiant pour faire un genre de «slime», une potion hilarante, urticante, etc... La Gardecompteune centaine d'hommes. Leur poste varie entre la patrouille de rue, la garde des remparts ou des portes. (...)
Il leur est notamment interdit de résider dans leur ancienne demeure, auprès de leur famille : ce ne serait plus une condamnation. Si, au départ, les Invisibles s'amusent de ne pas être vus, ils se rendent vitecomptequ'être ignorés de tous est la plus terrible des conditions. Et ils se sentent désespérément seuls, au milieu des autres. (...)Il existe une cité du nom de Gladise située dans un endroit tellement perdu et reculé qu'elle est devenue une vraie légende. Les plus proches bourgs ou villages ne peuvent être atteints qu'au terme d'un voyage de trois à quatre semaines, un voyage si long et si périlleux que personne ne le tente, Cette cité peut heureusement se permettre de vivre en totale autarcie. Une grande forêt apporte une source inépuisable de bois et de gibier, des terres arables permettent des cultures fructueuses ...