Crimes : version amateur
sur Les Ecuries d’Augias au format (156 Ko)
A la veille de la guerre de 1870, l'affaire bouleverse la France. La famille Kinck décimée par un meurtrier cupide, reçoit des obsèques nationales. Jean-Baptiste Troppmann, un Cernéen de 21 ans, est condamné à mort et exécuté. 1869 : l'affaire Troppmann Tout commence le 20 septembre 1869, au petit matin. Un cultivateur découvre par hasard dans un carré de luzerne, entre le fort d'Auberviliers et la gare de Pantin (à 2 km de Paris), le corps d'un enfant. Bouleversé, il court avertir les autorités ...Contient : anglais (15)(...) Le ressentiment politique est parfaitement traduit dans la citation plus loin, et la création d'un personnage irlandais devrait toujours prendre en compte cette animosité contre l'Anglaiset cette fierté d'être catholique plutôt que réformé . Si c'est le Tout Puissant qui a envoyé le mildiou, ce sont bien lesAnglaisqui ont créé la famine. La soumission de l'Irlande est désormais assurée, jusqu'à ce qu'une quelconque catastrophe mette à bas cette tentaculaire entreprise commerciale qu'est l'Empire britannique ; tant que dureront cette haine et cette horreur, tant que notre île refusera de devenir, à l'instar de l'Ecosse, une province satisfaite de son sort, l'Irlande ne sera pas domptée. (...)
Vous pourriez emmener vos enquêteurs à Paris en y incorporant des intrigues politiques, des rivalités entre les polices (pas encore d'Interpol , mais une notoriété internationale pour Scotland Yard ) et un délicieux accent frenchie pour vos réparties enanglais. Or, en ces temps cocardiers où la conscience nationale est hypertrophiée (je parle bien sûr de l'époque de Crimes) , les maîtres de jeu tatillons voudront quelques renseignements sur notre beau pays en ce siècle finissant. (...)
Nul doute que certains indiens accueillirent à bras ouverts les fils du ciel, les petits dieux du fer blanc tels qu'ils surnommaient les mille ingénieursanglaisde l'Indian Civil Service. Hormis le fait qu'un seul indien en ait réussi le concours d'admission à ce jour ! (...)
La psychose s'agrandit alors et n'améliora pas la situation qui voulait que les deux communautés vivent séparées. Si lesAnglaismettent un terme à la déstabilisation russe passant par l'Afghanistan (1889), ils réagissent plus difficilement quand la révolte gronde dans les Indes mêmes. (...)
Le prince Tilak de Puna fut l'un des as du complot et de l'assassinat politique visant à affaiblir l'hégémonie d'Albion . Les thèses religieuses voulant que l'anglaissoit venu avec un cortège de maux (guerres fratricides, peste bubonique) restent vivaces. Cette cohorte d'oppositions mène au terrible constat : le RAJ semble déjà sur la pente d'un irrémédiable déclin. (...)
L'Afrique reste le terrain privilégié où se propagent les turpitudes coloniales européennes. « S'il y a un Dieu, je crois que ce qu'il attend de moi, c'est que je colorie en rougeanglaisautant d'Afrique que je pourrai ». Cecil Rhodes, chef colonanglais. Les rivalités européennes se déchaînèrent très tôt. Dès 1882, la zone du canal de Suez devient l'enjeu d'une lutte anglo-française pour s'assurer la route stratégique ouvrant sur la mer Rouge, et donc l'océan Indien. (...)
La conférence initiée par l'allemand Bismarck sur l'avenir du Congo regroupe 14 nations européennes concurrentes ! Français etanglaisse partagent les parts du gâteau, les 1ers d'ouest en est, les seconds du nord au sud, concrétisant un vieux rêve de route vers les mines d'Afrique du Sud. Le choc des cultures se fait aussi hors des terrains diplomatiques : lesAnglaisse passionnent pour l'Egypte lors de luxueuses croisières sur le Nil, et les agences de voyage Thomas Cook & son proposent de grimper sur les pyramides de Kheops pour des sommes raisonnables. (...)
Le dépit des indigènes réside dans leur incapacité à faire face à des armées mieux équipées. Le 2 septembre 1898, 117anglaissuccombent lors d'une victoire qui emporte 11000 derviches tourneurs du Soudan. L'année suivante, 320 français et leur mitrailleuse mettent en déroute 17000 tchadiens ! (...)
Les grands savants de ce temps laissent un immense legs à l'humanité. Le français Pasteur pourchasse les terribles fléaux que sont les microbes ; l'anglaisDarwin réécrit la Genèse de l'homme (Dieu l'en pardonne...) en conceptualisant l'évolution des espèces. (...)
Le plan des villes, sous la pression de la population, éclate comme une nova en cercles concentriques (Paris, Moscou) ou en constellations (la Ruhr allemande). Quatre millions d'anglaiss'entassent dans le Grand Londres, centre névralgique de l'Empire. La ville implose, la misère explose. (...)