UNE ÉTRANGE MAISON DE POUPÉES
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Contient : femme (20)(...) Cependant on peut aisément les distinguer les unes des autres. Deux d'entres-elles représentent un homme et unefemmed'âge moyen, deux autres représentent deux hommes visiblement assez âgés, dont l'un tient une serviette à la main, quant aux deux dernières, elles figurent un petit garçon et une petite fille, la petite fille étant plus jeune que le petit garçon. (...)
SCÈNE I - Dans cette salle à manger, on peut voir les deux poupées d'âge moyen représentant un homme et unefemme. Celles-ci semblent discuter, leurs lèvres bougent,mais la scène est muette (comme toutes les autres scènes qui vont se dérouler ensuite). (...)
On a d'ailleurs l'impression qu'il s'agit beaucoup plus d'êtres humains en réduction que de poupées. L'homme va se diriger vers un placard, l'ouvrir et tendre une petite fiole à lafemme. Puis la pièce va s'éteindre et la maison de poupées rester dans le noir un bref instant. SCÈNE II - La grande chambre du premier étage va s'allumer. (...)
Une des poupées représentant un homme âgé est au lit (celle qui n'a pas de serviette à la main). Lafemmeest également dans la chambre, elle verse devant le vieux monsieur la fiole dans un verre et le fait boire. (...)
Ensuite la pièce se retrouve plongée dans le noir et à nouveau la maison de poupées va rester dans l'obscurité quelques instants. SCÈNE III - La sale à manger du rez-de-chausée s'éclaire à nouveau. Nous retrouvons l'homme et lafemmeplus l'autre vieux monsieur (celui à la serviette). Ils sont assis autour de la table. Le vieux monsieur a sa serviete ouverte posée sur la table et tout en ricanant déchire des papiers. L'homme et lafemme, bien que la scène soit toujours muette, semblent s'esclaffer. SCÈNE IV - Le couloir du premier étage s'éclaire progressivement, il est faiblement éclairé, comme s'il était éclairé par la lune par exemple. (...)
Tout le temps de cette scène l'ambiance est oppressante. Un court instant se passe, puis... SCÈNE V - La chambre de la petite fille s'éclaire à nouveau. Lafemmeque nous avons vue depuis le début, se trouve au milieu de la pièce, elle est seule, elle regarde horrifiée le couloir qui donne sur la chambre, mais nous ne voyons pas le couloir. (...)
Qu'ils se présentent à Léon Berthomé, seul, par petits groupes ou tous ensemble ne changera rien à l'accueil que va leur faire celui-ci. Cet accueil sera chaleureux. Monsieur Berthomé est ingénieur, il est veuf,safemmeétant décédée il y a à peine trois mois (juin 1902) il se retrouve donc seul avec ses deux enfants, Hector, petit garçon de treizeans et Dorothée, petite fille âgée de onze ans. (...)
Comment peut-on résister à cet homme, qui de plus a été frappé par le malheur ? C'est ce qu'il expliquera à ses visiteurs,safemmeest morte il y a trois mois à peine, et il a perdu son père il y a un peu moins d'un an... Maintenant, la chance semble revenir : grâce à ce contrat, il va pouvoir vivre dans l'aisance et assurer l'avenir de ses enfants. (...)
Ce sont deux enfants charmants, qui semblent très attachés à leur père, évidemment cela leur fait de la peine de le voir partir quelques jours mais Léon Berthomé leur promet de revenir rapidement et puis dit-il, fixant les personnages d'un regard suppliant, il a « trouvé des personnes très gentiles qui veulent bien s'occuper d'eux durant son absence. » Dorothée, s'il y a unefemmedans le groupe,se laisse facilement convaincre, elle paraît fort affectueuse. Il ne faut pas oublier qu'elle a perdu sa mère il y a peu de temps. (...)
Dans cette maison vivaient, il y a un peu plus d'un an : Jules Berthomé, le père de Léon, Léon Berthomé, safemmeHortense et leurs deux enfants, Hector et Dorothée. Jules Berthomé était professeur de médecine et membre de l'Institut, il était très honorablement connu dans les milieux médicaux, et auteur de nombreux ouvrages portant sur la chirurgie (certains de ces ouvrages figurent d'ailleurs dans la bibliothèque familiale). (...)
Le voyant dans une situation financière difficile, son père finit par accepter de l'héberger, ainsi que safemmeet ses enfants. Lafemmede Léon, Hortense, était unefemmeautoritaire et extrêmement intéressée ; ele se rendit vite compte du parti qu'elle pouvait tirer de la situation. Ne se faisant plus d'illusion, depuis fort longtemps déjà, sur la valeur de son mari, il lui fallait donc s'emparer au plus tôt de la fortune du professeur Berthomé, son beau-père. Cependant, trop avide et dénuée de sens psychologique, elle fut vite percée à jour par le professeur. (...)
Tout du moins le croyait-ele... Et pourtant, quelques mois plus tard, elle devait se suicider en se jetant par la fenêtre de la chambre de sa fille. Léon ne parle jamais du suicide de safemme, mais de sa mort. On pouvait supposer que, prise de remords tardifs, elle avait décidé de mettre fin à ses jours. (...)
Quelques mois plus tard, Aglaé, la vieille gouvernante bretonne que Léon Berthomé avait engagée à la mort de safemmepour s'occuper de ses enfants, devenait folle et devait être hospitalisée. Dans son délire, elle parlait d'une étrange « procession d'hommes en cagoule, transportant un cercueil et se dirigeant vers elle. (...)
Seul restait Léon Berthomé, le fils de Jules. Il fallait qu'il parte. Trois mois après la mort de safemme(mi-août 1902) ce fut au tour de Léon Berthomé de faire d'étranges cauchemars. De plus, ressentant de la part de ses enfants une sourde hostilité qui lui paraissait incompréhensible, il décida de s'absenter quelques temps, pour se soustraire à cette ambiance insoutenable. (...)
Soit voix d'homme, c'est celle de Léon Berthomé : «MAIS ENFIN HORTENSE,NOUS NE POUVONS PAS FAIRE CELA... » Voix defemmeagressive, c'est celle d'Hortense Berthomé : «PAUVRE TYPE,TU N'ES QU'UN IMBÉCILE ! HEUREUSEMENT QUE TOUT LE MONDE N'EST PAS COMME TOI ! (...)
» La personne qui écoute peut faire un test sous la perception, si celui-ci est réussi, il lui est possible de reconnaître la voix de Léon Berthomé. 2. Soit voix defemme, visiblement charmeuse, voix de Hortense Berthomé : «ENTREZ MON CHER MAÎTRE, JE SUIS SI HEUREUSE DE VOUS RECEVOIR... CHEZ NOUS ! (...)
DANS L'EX CHAMBRE DE JULES BERTHOME, ON ENTEND Voix d'homme - voix de vieil homme -, c'est Jules Berthomé : «SACHEZ QUE JE VOUS AI PERCÉE À JOUR DEPUIS LONGTEMPS, VOUS N'ÊTES QU'UNE INTRIGANTE, MAIS J'AI PRIS MES DISPOSITIONS : VOUS NE TOUCHEREZ PAS UN SOU ! » Voix defemme- haineuse -, c'est Hortense : « EN ÊTES-VOUS SI SÛR ? UN TESTAMENT, CELA PEUT TOUJOURS SE DÉTRUIRE... SURTOUT QUAND LE NOTAIRE VOUS TROUVE JOLIE... » (rire provoquant) Voix d'homme - la même : « MISÉRABLE ! (...)LE CLUB PYTHAGORE Ses origines. Comme chacun sait l'existence de Pythagore reste problématique. À son sujet, les récits les plus mythiques furent répandus dans la Grèce Antique. Pour certains, c'était un moraliste et un législateur, pour d'autres plus exaltés,il était le fils d'Appolon et d'une vierge. Il était : « Beau jusqu'au prodige avec une longue chevelure et une cuise d'or ! » On dit qu'au cours de sa vie il visita la Grèce, l'Asie mineure, l'Égypte, la Chaldée et l'Inde, et qu ...