La justice et l'administration dans le Pays Saint
De l'omniprésence de Maât découle l'importance que les habitants du Pays saint accordent à la justice. Si Pharaon est l'intime de la déesse Maât, son fils spirituel, le vizir, en est le bras agis-sant. Au sommet, Maât elle-même, justesse divine que les égarements humains ne peuvent altérer; grâce à son union avec Maât, Pharaon peut promulguer les « décrets » (oudjou), que le vizir et son administration ont pour devoir de faire appliquer. C'est pourquoi la fonction du vizir est « amère comme le fiel ...Contient : égyptienne(...) On connaît une affaire qui fut traitée sur plusieurs générations, jusqu'à ce que la vérité fût établie, car cette vérité était le but primordial de la justiceégyptienne. Il n'existe pas une autorité quasiment intangible de la « chose jugée ». En cas d'élément nouveau, la procédure recommence ou continue. (...)