Une brève histoire du monde
A quoi ressemble le monde ? Du point de vue des dieux, Yelm le soleil domine le panthéon céleste (regroupant les divinités affiliées à la lumière et au feu). Il est l'Empereur de l'univers. Son épouse est Ernalda, une divinité de la terre , magnifique, noble, délicate et fertile. - Du point de vue matériel, physique, le ciel et la terre sont donc enlacés, unis. Mais Umath, incarnant la rune de l'air donc instable et rebelle par essence, accepte mal cette domination de Yelm qui combine, lui, par ...Contient : trolls (4)(...) - Le Vieil Homme incarnait la rune de l'homme façonnée par les dieux pour créer des « outils » ou des « serviteurs » : avec elle, les divinités des ténèbres ont créé les Uz (Trolls) ; Aldrya, une fille de la terre , fertile déesse des plantes , a engendré les Aldryami (notamment les Elfes) ; Mostal l'ingénieur, l'imperturbable, maître de la stase , a créé les Mostali (Nains) ; les divinités marines ont créé de multiples variétés de tritons ; enfin la rune elle-même , à travers la descendance du Vieil Homme, a engendré les Humains. (...)
Yelm meurt, autrement dit le soleil disparaît dans le monde inférieur où règnent les ténèbres et vivent lesTrolls. Ceux-ci sont brûlés et doivent fuir ce qui sera désormais leur « paradis perdu », l'ancien « monde des merveilles ». Ils quittent le monde inférieur et depuis cette époque, il y a desTrollsà la surface de Glorantha, plongée dans l'obscurité et devenue instable (car la domination de Yelm était en même temps source de cohésion). (...)
Bien des régions gloranthiennes en portent aujourd'hui encore les stigmates. Face à cette menace, les êtres non chaotiques finissent par s'allier, humains avectrolls, panthéon des tempêtes allié à ce qui reste des dieux du ciel, etc. - Un moment particulièrement décisif survient lorsque le chaos approche du centre du monde, de l'Aiguille, refuge des premières grandes divinités gloranthiennes : le contact de la loi matérialisée et du chaos __ produit une explosion d'une ampleur titanesque, qui ne laisse qu'un vide béant, un néant qui menace de s'étendre et d'engloutir toute la réalité. (...)