La Bretonnie
Contient : fruits (2)(...) Ils errent dans les marécages, qui furent autrefois des rues, comme des zombies, l'âme aussi perdue que le regard. Au marché, ils discutent des prix defruitspourris. Sur les quais, ils saluent des bateaux dont les équipages écarquillent les yeux avec horreur en découvrant la corruption qui envahit la cité. (...)
Les citoyens de Parravon aiment à se considérer comme de simples campagnards et ils prospèrent assez bien, se développant à partir de récoltes abondantes defruitset de grains dans la campagne avoisinante. C'est à Parravon que, isolé des grandes cités du nord, les dames et les Seigneurs de la cité assouvissent leur caprice pour le jardinage et les plaisirs, à la recherche d'une nature superficiellement saine, à des lieux des sommets de la décadence que l'on pratique à Guisoreux ou à Couronne. (...)La Bretonnie est un vaste pays sur lequel la marque du Chaos est moins apparente que (par exemple) dans les forêts de l'Empire. La fondation du pays remonte à 1500 ans, lorsque Gilles le Breton, à la tête d'une armée recrutée dans la ville bouillonnante de Guisoreux, entreprit une campagne de conquête qui conduisirent à l'unification des nombreux petits états féodaux de l'ouest des Montagnes Grises et nord de la rivière Brienne. Elle devait durer 70 ans et c'est son petit fils, Guillaume Barbenoire ...