Une époque formidable : la politique sous la IIIème
République dans toute sa richesse...Contient : socialistes (2)(...) Au lendemain des élections de 1902, on constate combien l'Affaire a bouleversé le paysage politique français : la « défense républicaine » est plébiscitée (366 sièges dont 219 pour les radicaux et radicaux-socialistes, contre 22 à la droite). « Ils sont trop nombreux » aurait déclaré le président du Conseil, Waldeck-Rousseau, avant de se retirer quelques jours plus tard en raison de son état de santé. (...)
2 ko De 1906 à 1910, la France est le théâtre d'une grande offensive ouvrière soutenue par la CGT, tandis que lessocialistesparlementaires défendent les grévistes sans les conduire. Une première lézarde dans le Bloc des gauches survient en 1906, quand les craintes d'une guerre contre l'Allemagne resurgissent : l'antimilitarisme ouvrier devient alors une arme politique quand, en avril, Gustave Hervé déclare « notre patrie, c'est notre classe », et que plusieurs personnalités d'extrême-gauche annoncent que les ouvriers ne prendront pas les armes pour défendre les intérêts de la bourgeoisie. (...)Ce régime, nul n'aurait parié à la chute du Second Empire qu'il serait le plus long depuis la Révolution. Il le fut, mais non sans de longues hésitations, d'interminables querelles, d'âpres combats, des compromis constants, des alliances surprenantes. La république conservatrice et la crise du 16 mai 1877 Après la capitulation, l'essentiel de la classe politique songeait à réinstaurer une monarchie. Monarchie de droit divin sur le modèle de la Restauration pour les légitimistes, monarchie constitutionnelle ...