Une autobiographie rôlistique : Première(s) partie(s)
sur Bastion rôliste
Amis rôlistes, s'il est vrai que les expériences individuelles ont un caractère universel, alors un certain nombre de dinosaures devraient se reconnaître dans cette autobiographie, évoquer des souvenirs et soupirer de nostalgie. J'ai tenté ici d'éviter des détails qui n'intéressent que moi, comme les récits de mes parties. Au contraire, j'ai essayé de porter un regard global, analytique, de tirer des leçons de ces années, de les mettre en perspective pour en tirer des réflexions générales, etc ...Contient : jdr (10)(...) Malgré leur piètre qualité globale, les LDVH, issus des Jeux de Rôles (et de D&D en particulier), constituèrent la passerelle qui permit à de milliers de joueurs d'arriver auJdR. Ainsi, le 'produit dérivé' ramena toute une clientèle vers sa source. Le Jeu de Rôles permettait d'éviter la limitation des choix imposés ('levier de droite ou levier de gauche?') des LVDH. Le potentiel de liberté et de richesse duJdRapparaissait immédiatement à tout pratiquant des livres-jeux. Rubrique: tout ce qu'il est possible de faire avec un LDVH: (racontez ici les choses incroyables que vous avez fait avec un LDVH) Frédéric Vallat: Ben, moi j'ai commencé les LDVEtc par un truc urbain ('La cité des voleurs', Devait y avoir sur la couv. (...)
Je découvris en jetant plus tard un oeil au scénario, que l'on n'avait pas joué l'arrivée en ville, la discussion avec les gardes à la porte de la cité,... et que le scénario se prolongeait ensuite par une virée dans des collines percées de souterrains (tonnes de plans de souterrains) pour casser de l'orque et du gobelin, et prendre leurs trésors. J'avais compris ce qu'était leJdR, et j'étais prêt à maîtriser à mon tour. Pour lire ma première partie en tant que MJ, allez au 5. (...)
1985-1986 : un petit groupe de débutants Enfin, Noël arriva, et je me fis offrir la première boîte de l'OEil-Noir : initiation à l'aventure. Je découvris qu'un personnage pouvait être créé, et qu'unJdRn'était pas constitué de monstres et de pièges, mais qu'il pouvait y avoir un scénario et des dialogues avec des Personnages Non Joueurs (PNJ). Je vous fais grâce des parties suivantes ; quelques points méritent mention : - leJdRtransforma quelques camarades de classe en un groupe, une bande d'amis. Analyse : c'est l'âge où on cherche à se faire des amis ; et de même que nous avons constitué un clan de rôlistes, mes autres camarades se regroupèrent par hobbies. (...)
Certains s'étaient fait offrir des buggies télécommandés et allaient faire bondir leur petites voitures pétaradantes dans les terrains vagues ; d'autres se retrouvaient autour de l'aquariophilie, du hard rock, que sais-je. C'était la période idéale pour rassembler des joueurs pas forcément passionnés par leJdR, mais qui désiraient surtout faire partie d'un groupe. Pour quelqu'un de peu sociable comme moi, éloigné des adolescents de mon âge par mon goût pour la lecture, ce fut une chance de socialiser. (...)
Et vous, vous sentez-vous concerné ? Non, cet article est vraiment le plus ennuyeux du site, excepté celui surJdRet Manga Oui, moi j'aime bien. Je déménageai. Je perdis mon groupe. Ils cessèrent de jouer auJdR. Ils n'étaient pas mordus comme moi, ou bien nous n'avions pas assez évolué. Parfois je me retrouve dans les souvenirs des débuts de ce rôliste australien. (...)
Je transformais les scénars en LDVEH... Puis je trouvais, enfin, des joueurs, par le biais d'une émission radio consacrée auJdR. Là j'ai commencé a vraiment jouer. C'était à Chivalry & Sorcery. Ensuite je trouvais un club, et ce fut la période des week-end rôlistes, des soirées rôlistes, etc... Bref beaucoup de temps auJdR. Ca s'est calmé vers les 19-20 ans (ah ! les filles !). Ensuite, coupure complète pendant 7 ans, à cause d'une harpie, et là j'y reviens tout doucement. (...)