Solomon Kane : les règles
sur Solomon Kane au format (1.2 Mo)
Contient : anglais (37)(...) Les aventures de Solomon Kane se situent à la fin du XVIème siècle, l'époque de la Chasse aux Sorcières, de la Peste Noire et de l'Invincible Armada. Kane est un Puritainanglais, un homme sombre et solitaire ayant voué son existence à combattre le Mal et à venger les crimes impunis ; guidé par la main du destin, Kane parcourt le vaste monde tel un chevalier errant, croisant sur sa route de nombreux adversaires, qu'il affronte avec pour seules armes sa volonté implacable et sa rapière, qu'il manie avec une habileté mortelle. (...)
Chutes : « Tandis qu'il basculait dans le vide, Kane suivit son instinct de combattant ; il se tordit dans les airs afin de pouvoir retomber sur le corps de l'homme qui chutait avec lui lorsqu'ils heurteraient le sol, que ce soit dix ou mille pieds plus bas ! La fin survint brutalement... beaucoup plus soudainement que l'Anglaisne s'y attendait. Il resta étendu un instant, à moitié assommé... » La Lune des Crânes Dans les récits d'aventure comme ceux qui ont inspiré ce jeu, les chutes spectaculaires sont assez fréquentes... mais rarement mortelles. (...)
Situé aux confins de la Forêt Noire, ce récit commence par la rencontre de Kane et d'un autre étranger en terre étrangère, l'aventurieranglaisJohn Silent. Les deux voyageurs se retrouvent bientôt invités, puis prisonniers, dans le château d'un baron allemand complètement fou, qui fait régner la terreur dans la région. (...)
Corsaires et boucaniers : En haute mer, l'Angleterre s'avère la seule nation capable de tenir tête aux Espagnols. Durant la deuxième moitié du siècle, les naviresanglaispourchassent les navires marchands espagnols, découvrant parfois, au hasard de leurs expéditions, des terres inconnues. (...)
Après la catastrophique défaite de l'Invincible Armada, le roi Philippe II d'Espagne n'aura de cesse de reconstituer sa flotte afin de rendre à son royaume sa suprématie maritime. En 1591, le gentilhommeanglaisSir Richard Grenville dirige une expédition contre les navires marchands espagnols croisant entre les Açores et l'Espagne, à bord d'un vaisseau nommé le Revenge. (...)
Malheureusement pour Grenville et ses hommes, le Revenge tombe dans une embuscade et est assailli par une quinzaine de navires de guerre espagnols - auxquels lesAnglaisparviennent à tenir tête durant plus de douze heures. Au terme d'une lutte désespérée, Grenville sera capturé et mourra quelques jours plus tard aux mains des Espagnols. (...)
Et que se passerait-il si, après des siècles passés sans nouvelles du Vieux Monde, ces cités venaient à être découvertes par des explorateursanglaisou par des conquistadores espagnols en quête de leur mythique Eldorado ? Dans un autre ordre d'idée, une île ou une vallée perdue peuplée de dinosaures (comme le Monde Perdu d'Arthur Conan Doyle) pourrait également trouver sa place dans la géographie fantastique du monde de Solomon Kane. (...)
Mais le sombre chevalier errant qu'est Solomon Kane croise également la route d'aventuriers guidés par des motivations bien différentes mais tout aussi puissantes, comme l'AnglaisJohn Silent, éternel mercenaire en quête d'aventure et de danger, ou son compatriote Jeremy Hawk, « l'épervier de Basti », dont l'avidité et la soif de pouvoir l'amenèrent à monter sur le trône d'un royaume oublié, à l'instar de L'Homme qui voulut être Roi de Rudyard Kipling. (...)
1576 : Kane sillonne la Méditerranée, en tant que corsaire au service des Génois, aux côtés de l'aventurieranglaisJohn Silent (déjà rencontré dans Le Château du Diable). Il est finalement capturé par les Turcs et vendu comme galérien. (...)
Duos de Héros : Au début de la nouvelle intitulée Le Château du Diable, Kane chemine à travers la Forêt Noire lorsqu'il croise la route d'un autre voyageuranglaisnommé John Silent. Ce dernier (dont on peut trouver la description et les caractéristiques au chapitre suivant) est, comme Solomon lui-même, un parfait modèle de personnage-joueur : un pur aventurier dans la grande tradition howardienne. (...)
Afin d'illustrer notre propos, comparons les personnages de Kane et de Silent. Commençons par les similitudes : Kane et Silent sont tous les deux desAnglaisexpatriés, des aventuriers et des bretteurs hors pair, habitués à côtoyer le danger et ayant beaucoup voyagé de par le vaste monde. (...)
Mais leur grand prêtre, jaloux du pouvoir que Hawk avait pris sur son peuple, a fomenté une rébellion, obligeant l'Anglaisà abandonner son trône en catastrophe... Au moment où son chemin croise celui de Kane, Hawk fuit pour sauver sa vie, poursuivi par une horde de guerriers ivres de sang et de vengeance. (...)
La formule la plus simple et la plus proche de l'esprit des récits d'Howard est celle du groupe d'aventuriersanglaisayant participé à la défaite de l'Invincible Armada (1588), sous les ordres de Francis Drake, de Richard Grenville ou (pourquoi pas ? (...)
De tels personnages pourraient se retrouver quelques années après leur glorieuse campagne, réunis par quelque nouvel événement marquant le point de départ d'une grande aventure - à moins qu'ils ne se soient jamais quittés et jouent toujours les corsaires au nom de Sa Gracieuse Majesté ou soient au contraire devenus pirates pour leur propre compte, à l'instar de plus d'un chien de meranglais... Un navire constitue en outre une excellente façon de consolider l'unité du groupe, les personnages étant, au propre comme au figuré, « dans le même bateau »... Il existe évidemment d'autres possibilités - ainsi, les aventuriers pourraient être des mercenaires ayant survécu à quelque désastreuse campagne et cherchant désormais leur fortune dans une Europe livrée au chaos... Le meneur de jeu peut aussi opter pour une alliance forcée, comme celle de compagnons de captivité décidant de s'évader ensemble de quelque geôle espagnole, française ou turque - cette évasion pouvant d'ailleurs constituer une excellente première aventure. (...)
» Le Château du Diable : Ce robuste gaillard porte bien mal son nom : il adore chanter, raconte volontiers ses prouesses comme ses mésaventures et possède toute une collection de jurons hauts en couleur. C'est en Forêt-Noire que Kane rencontre pour la première fois ce mercenaireanglais, en route pour Gênes où il espère obtenir des lettres de marque pour combattre les corsaires turcs. (...)
Pour plus de détails sur sa personnalité et sa biographie, voir l'appendice n°2 de ce jeu, intitulé Les Chiens de Mer. Sir Richard Grenville, HérosAnglais: Cet autre personnage historique est mentionné plusieurs fois dans les aventures de Solomon Kane, qui combattit à ses côtés. (...)
Laissez-moi poser mes mains nues sur vos gorges de pourceaux ! » Jack Hollinster dans Les Epées de la Fraternité Ce jeune aventurieranglais, fils d'un capitaine de navire respecté, passa sa jeunesse à sillonner les mers du sud, avant de revenir se fixer dans son Devonshire natal. (...)
Points de Destin : 2 Cette version de Sir George diffère évidemment de celle donnée au chapitre VI, basée sur la nouvelle originale Les Epées de la Fraternité. Roger Simeon, NécromantAnglaisForce 6 Rapidité 7 Adresse 6 Endurance 8 Instinct 7 Attaque 6 Volonté 9 Défense Fortune : Initié. (...)
A l'époque de Kane (les années 1570 à 1600), pirates et corsaires sévissent déjà depuis longtemps dans l'Atlantique, que ce soit aux abords des côtes européennes ou en haute mer. C'est à ces précurseurs, et tout particulièrement aux fameux chiens de meranglais, que cet article est consacré. En Europe comme ailleurs, la piraterie est, semble-t-il, aussi ancienne que la navigation elle-même. (...)
Les expéditions des corsaires élisabéthains sont mises sur pied comme de véritables opérations commerciales (des ventures, diraient lesAnglais), impliquant souvent plusieurs associés regroupés autour de l'investisseur principal... Dans tous les cas, ces opérations se déroulent avec l'accord, officiel ou tacite, de la Couronne. (...)
Après la guerre, nombre de ces marins, sans emploi, se livreront aux pillages des navires dans les portsanglais, pour s'embarquer finalement à bord de navires pirates. Il existe donc bel et bien, dès cette époque, une véritable « fraternité » des piratesanglais, forte de plusieurs navires et, selon toute probabilité, de plus d'un millier d'hommes : c'est à cette Fraternité, antérieure à celle (beaucoup plus célèbre) des Frères de la Côte que la citation placée au début de cet article fait allusion. Peu à peu, les piratesanglaiss'éloignent des rivages européens, afin d'échapper à la marine de leur pays, pour gagner les cieux plus propices des Antilles... (...)
» Et ses capitaines n'osèrent pas affronter son regard, et chaque homme retint sa langue. La Tache Sombre Le plus célèbre de ces corsairesanglaisest sans aucun doute Sir Francis Drake, qui fut tour à tour pirate, explorateur, gentilhomme et amiral. (...)
En 1577, il s'embarque pour un tour du monde, une circumnavigation, comme en disait alors. C'est un exploit insensé, qu'aucun marinanglaisn'a réussi jusqu'alors... Pour mettre toutes les chances de son côté, il n'hésite pas à faire enlever un pilote portugais - qui sera ensuite débarqué sur un rivage, une fois le Pacifique atteint. (...)
mais il retrouvera la marine de Sa Majesté quelques années plus tard, lorsqu'il servira sous les ordres d'un autre célèbre aventurieranglaisau service de la reine Elisabeth, Sir Richard Grenville. grenville et le revenge « Une lueur apparut dans les yeux froid de Kane, telle une ombre passant sur la surface d'un lac gelé. (...)
Tous ces hommes, par leurs exploits et leurs exactions, contribuèrent à faire de l'Angleterre la première puissance maritime d'Europe - et tous, sur terre ou sur mer, participèrent à la prodigieuse défaite de l'Invincible Armada espagnole, écrivant ainsi une des pages les plus glorieuses de l'Histoire de l'Angleterre. La défaite de l'armada : Afin de mettre un terme aux incessantes attaques des piratesanglaiscontre ses navires marchands ainsi qu'au soutien militaire qu'apporte l'Angleterre aux rebelles protestants des Pays-Bas, Philippe II décide, en 1588, de lancer sa flotte à l'assaut des côtes anglaises. (...)
Le 29 Juillet, au large des côtes françaises, l'Armada essuie une première défaite face à une partie de la flotte anglaise ; deux jours plus tard, un autre affrontement entre naviresanglaiset espagnols, non loin des côtes de Cornouailles, se solde à nouveau par une victoire de l'Angleterre. Le 4 Août, lesAnglaisremportent une troisième bataille, cette fois-ci près des côtes du Dorset. Ces premiers affrontements, s'ils ne causent pas de pertes décisives dans les rangs des Espagnols, permettent auxAnglaisde capturer des prisonniers qui leur livreront des informations cruciales sur l'Armada, son commandement et son artillerie. Dans la nuit du 7 au 8 Août, lesAnglaisfont dériver vers les navires espagnols, ancrés à Calais, des barques remplies d'explosifs et de matières inflammables : cette ruse prend les Espagnols par surprise, semant un chaos indescriptible dans leurs rangs. Dès le lendemain, au large de Gravelines, débute l'engagement final. (...)
Affaiblie mais surtout désorganisée, l'Armada subit pendant des heures la canonnade anglaise, sans pouvoir riposter de manière efficace ni parvenir à se mettre en position d'abordage - ce qui, compte tenu de la supériorité manifeste de leurs troupes, leur aurait sans aucun doute permis d'infléchir le cours des événements... L'Espagne avait les meilleurs soldats, mais lesAnglaisavaient les meilleurs canons. Prise sous un feu incessant, l'Armada tente de se dégager, mais un vent venu du sud se met à souffler, poussant les navires espagnols vers le nord, c'est à dire vers l'ennemi. (...)
Il s'en fallut de peu, cependant, pour que la victoire anglaise ne se transforme en débâcle : au terme de la dernière bataille, on s'aperçut que les réserves de munitions du royaume étaient pratiquement épuisées. Privés de leurs fameux canons, les vaisseauxanglaisn'auraient plus été en mesure de tenir les navires espagnols à distance, s'ils étaient revenus. (...)
Mais les navires espagnols ne revinrent jamais, et les troupes du Duc ne passèrent jamais la Manche. Dieu, le Destin ou peut-être le Diable, était décidément du côté desAnglais... Jouer un chien de mer : « Par les yeux de Satan, nous avons vécu comme des rois dans les îles, attaquant et pillant les navires marchands et les galions chargés de trésors. (...)
ma foi, je l'ai fait pendre à la grande vergue ; ensuite nous avons filé vers le sud... » L'Epervier de Basti : Dans Solomon Kane, tout aventurieranglaispossédant la Fortune Navigateur Chevronné peut faire partie (ou avoir fait partie) des chiens de mer de Sa Majesté la reine Elisabeth. (...)
Véritable citadelle flottante, il reste néanmoins plus rapide que les navires marchands les plus lourds. Les galionsanglais, plus agiles et mieux armés que les galions espagnols, jouèrent un rôle décisif dans la victoire de 1588 contre l'Armada (voir ci-dessus). (...)
En pratique, ce score est, à la base, égale à la Valeur des PNJ de second plan qui la composent (voir p 17) Simples marins 5 Combattants de fortune (ex : pirates) 6 Combattants entraînés (ex : soldatsanglais) 7 Combattants d'élite (ex : soldats espagnols) 8 Cette valeur de base peut ensuite être modifiée par divers facteurs, détaillés ci-après. (...)Comme son titre l'indique, ce jeu de rôle s'inspire directement des aventures de Solomon Kane, un des héros les plus sombres de Robert E. Howard. Les aventures de Solomon Kane se situent à la fin du XVIème siècle, l'époque de la Chasse aux Sorcières, de la Peste Noire et de l'Invincible Armada. Kane est un Puritain anglais, un homme sombre et solitaire ayant voué son existence à combattre le Mal et à venger les crimes impunis ; guidé par la main du destin, Kane parcourt le vaste monde ...