Solomon Kane : les règles
sur Solomon Kane au format (1.2 Mo)
Contient : espagnols (45)(...) Tortures : Au cours de sa carrière d'aventurier, Kane fut emprisonné et torturé à au moins deux reprises, par lesEspagnolspuis par les Turcs. En termes de jeu, chaque séance de torture a des effets similaires à ceux d'une blessure reçue au combat (test d'Endurance, affaiblissement etc). (...)
1595 : Des troupes espagnoles débarquent sur les côtes de Cornouaille et ravagent la région. 1596 : Des troupes anglaises mettent Cadix à sac. LesEspagnolss'emparent de Calais. 1597 : Neuf ans après la défaite de l'Armada, nouvelle tentative infructueuse d'invasion de l'Angleterre par la flotte espagnole. (...)
Un nouveau monde : En cette fin de XVIème siècle, l'Espagne est sans conteste la nation européenne la plus présente dans le Nouveau Monde. Engagés dans une véritable stratégie de conquête, lesEspagnolsne se contentent pas d'établir des comptoirs sur les terres qu'ils découvrent : ils les soumettent à la couronne espagnole et s'y installent, créant ainsi un véritable empire colonial. Entre 1520 et 1540, les conquistadoresespagnolss'enfoncent dans l'intérieur des terres américaines, à la recherche du mythique pays d'Eldorado, poussés par une fièvre de l'or qui n'a d'égale que leur cruauté envers les indigènes Mayas et Aztèques. (...)
En quelques années, ces deux peuples disparaissent presque entièrement, victimes de la barbarie de leurs conquérants, mais aussi de diverses maladies apportées dans le Nouveau Monde par l'homme blanc. Face à la pénurie de main d'oeuvre indigène, lesEspagnolsdécident de recourir à la traite d'esclaves noirs. C'est le début de ce que les historiens appelleront le commerce triangulaire, entre l'Europe, l'Afrique et les Amériques. (...)
Corsaires et boucaniers : En haute mer, l'Angleterre s'avère la seule nation capable de tenir tête auxEspagnols. Durant la deuxième moitié du siècle, les navires anglais pourchassent les navires marchandsespagnols, découvrant parfois, au hasard de leurs expéditions, des terres inconnues. Leurs capitaines sont à la fois corsaires, aventuriers et explorateurs, à l'instar des illustres Francis Drake et Walter Raleigh. (...)
En 1577, Drake franchit ainsi le Cap Horn, exploitant au passage les richesses du Chili et du Pérou ; en 1585, il ravage Carthagène et SaintDomingue et devient la terreur desEspagnols. A la même époque, Raleigh fonde la première colonie anglaise en Amérique : la Virginie. Plus tard, tous deux seront anoblis par la reine en récompense de leurs bons et loyaux services envers la couronne. (...)
En 1591, le gentilhomme anglais Sir Richard Grenville dirige une expédition contre les navires marchandsespagnolscroisant entre les Açores et l'Espagne, à bord d'un vaisseau nommé le Revenge. Malheureusement pour Grenville et ses hommes, le Revenge tombe dans une embuscade et est assailli par une quinzaine de navires de guerreespagnols- auxquels les Anglais parviennent à tenir tête durant plus de douze heures. Au terme d'une lutte désespérée, Grenville sera capturé et mourra quelques jours plus tard aux mains desEspagnols. L'univers des corsaires, flibustiers et autres boucaniers joue un rôle primordial dans les aventures de Solomon Kane, lui-même vétéran des expéditions anglaises contre l'Invincible Armada. (...)
Et que se passerait-il si, après des siècles passés sans nouvelles du Vieux Monde, ces cités venaient à être découvertes par des explorateurs anglais ou par des conquistadoresespagnolsen quête de leur mythique Eldorado ? Dans un autre ordre d'idée, une île ou une vallée perdue peuplée de dinosaures (comme le Monde Perdu d'Arthur Conan Doyle) pourrait également trouver sa place dans la géographie fantastique du monde de Solomon Kane. (...)
« Allons, Solomon, mon austère coupeur de gorge, cela fait bien des années que je n'ai contemplé ce sombre visage qui est le tien, mais je le reconnaîtrais en enfer ! Quoi, aurais-tu oublié le bon vieux temps, lorsque nous harcelions lesEspagnolsdes Açores jusqu'à la Mer des Caraïbes et dans l'autre sens ? Coutelas et caronade ! Par les os de tous les saints, rouge fut notre activité ! (...)
En outre, grâce à plusieurs allusions faites par Kane lui-même ou par d'autres personnages, nous pouvons scinder le passé de Solomon en deux autres grandes périodes : une première époque où il servit aux côtés de Drake et de Sir Richard Grenville, avant d'être emprisonné et torturé par lesEspagnols, puis une seconde époque passée à voyager et à courir l'aventure à travers le vaste monde. (...)
1572 : Nanti de lettres de marque, Kane devient corsaire au service de Sa Majesté et participe à plusieurs expéditions contre les navires et les portsespagnolsdes Caraïbes, notamment à Hispanola (actuelle île de Saint-Domingue). 1573 : Kane rentre en Europe. (...)
1589-1590 : Kane traque Jonas Hardraker alias l'Epervier des Mers, dont il retrouvera la trace en Angleterre (Les Epées de la Fraternité) 1591 : Kane accompagne Sir Richard Grenville à bord du Revenge. Il est présent à ses côtés lorsque le navire est pris par lesEspagnolsaprès des heures de combat acharné. Capturé, Kane est ramené en Espagne où il est emprisonné et torturé dans les geôles de l'Inquisition. (...)
Dans cette nouvelle, Kane rencontre, en pleine jungle africaine, un ancien boucanier nommé Jeremy Hawk, avec qui il a autrefois combattu lesEspagnols. Passé un moment de surprise, Hawk raconte à son ancien compagnon d'armes comment il est devenu pirate, puis dans quelles circonstances il a été amené à s'aventurer dans la jungle où il a découvert un antique royaume oublié. (...)
En plus d'être ancrée dans l'Histoire (et plus spécialement dans l'Histoire anglaise, c'est-àdire au centre de l'univers élisabéthain), cette option permet également de rassembler des personnages issus de milieux et d'horizons divers - avec, en plus, un ennemi juré tout désigné, en la personne desEspagnols. De tels personnages pourraient se retrouver quelques années après leur glorieuse campagne, réunis par quelque nouvel événement marquant le point de départ d'une grande aventure - à moins qu'ils ne se soient jamais quittés et jouent toujours les corsaires au nom de Sa Gracieuse Majesté ou soient au contraire devenus pirates pour leur propre compte, à l'instar de plus d'un chien de mer anglais... Un navire constitue en outre une excellente façon de consolider l'unité du groupe, les personnages étant, au propre comme au figuré, « dans le même bateau »... Il existe évidemment d'autres possibilités - ainsi, les aventuriers pourraient être des mercenaires ayant survécu à quelque désastreuse campagne et cherchant désormais leur fortune dans une Europe livrée au chaos... Le meneur de jeu peut aussi opter pour une alliance forcée, comme celle de compagnons de captivité décidant de s'évader ensemble de quelque geôle espagnole, française ou turque - cette évasion pouvant d'ailleurs constituer une excellente première aventure. (...)
Tour à tour pirate, explorateur, gentilhomme et amiral, il se rendit notamment célèbre par sa « circumnavigation » (tour du monde), par son rôle dans la défaite de l'Invincible Armada et par diverses actions de piraterie contre lesEspagnols... mais aussi par l'exécution de Sir Thomas Doughty, évoquée par Robert E. Howard dans La Tâche Sombre, court récit en vers où Drake est représenté comme un capitaine despotique et cruel, qui se retranche derrière « sa parole de loi » pour assouvir ses rancunes personnelles. (...)
Points de Destin : 3 La Fortune Aigle des Mers reflète la prodigieuse renommée de Drake, dont le seul nom suffit à faire trembler les capitainesespagnolsles plus aguerris. En termes de jeu, Drake a le pouvoir d'inspirer la terreur chez les Seconds Couteaux ennemis qui ratent leur test de Valeur. (...)
Gentilhomme, combattant et navigateur au service de l'Angleterre, Grenville connut une fin tragique en 1591, évoquée par Howard dans le poème Solomon Kane's Homecoming : « Sir Richard Grenville était assis là-bas ; dans la fumée et les flammes il quitta ce monde, Nous étions à un contre cinquante-trois, pourtant nous leurs rendions coup pour coup. De l'aube écarlate jusqu'à l'aube écarlate, nous avons tenu tête auxEspagnols. Les morts jonchaient nos ponts, nos mâts avaient été emportés par les boulets. Nous les avons repoussé de nos lames brisées, écarlates furent bientôt les vagues ; La mort grondait dans la fumée des canons lorsque Richard Grenville trépassa. (...)
Les caractéristiques ci-dessous correspondent à cette période « boucanière », pendant laquelle Hawk et ses compagnons donnèrent la chasse aux galionsespagnols« des Açores jusqu'à la Mer des Caraïbes et dans l'autre sens ». Plus tard, il deviendra le roi d'un royaume africain oublié, ce qui le conduira à une fin tragique : cette dernière époque de sa vie est relatée en détail dans la nouvelle « L'Epervier de Basti ». (...)
Certains états encouragent alors de façon plus ou moins officielle la pratique de la « course », c'est à dire la capture et le pillage de navires marchandsespagnolsrevenant des Amériques, chargés de richesse. C'est ce mot, « course », qui est à l'origine de « corsaire » mais, en pratique, il est impossible d'effectuer une distinction marquée entre les corsaires « légaux », mandatés par un état, et les pirates opérant hors-la-loi. (...)
les pirates de sa majesté « Quoi ? Aurais-tu oublié le bon vieux temps, lorsque nous harcelions lesEspagnolsdes Açores jusqu'à la Mer des Caraïbes et dans l'autre sens ? Coutelas et canonnade ! Par les os de tous les saints, rouge fut notre activité ! (...)
Résolue à briser la toute-puissance de l'Espagne, la reine Elisabeth Ière va encourager de façon active la conduite d'expéditions dirigées contre les naviresespagnolscroisant dans l'Atlantique. L'organisation et le commandement de ces expéditions vont être confiées à ce que la langue anglaise de cette époque nomme des privateers, terme généralement traduit par corsaires mais qui correspond davantage à indépendant, voire à franc-tireur. (...)
En 1567, âge d'une vingtaine d'années, il participe à une expédition de Sir John Hawkins, son cousin, vers l'Afrique, dans le but d'y acheter des esclaves et diverses marchandises et de les revendre ensuite dans les colonies du Nouveau Monde. Au large de Veracruz, leur flotte est attaquée par lesEspagnols, qui capturent ou envoient par le fond presque tous leurs navires. Drake et Hawkins parviendront néanmoins à s'échapper de justesse, non sans avoir assisté au terrible supplice de plusieurs de leurs compagnons. Dès lors, Drake va vouer une haine farouche auxEspagnolset n'aura de cesse de guerroyer contre eux. Dans les années qui suivent, Drake et ses hommes mènent plusieurs campagnes de pillage contre les colonies espagnoles d'Amérique. (...)
C'est là qu'il commence à se forger une solide réputation de guerrier, de navigateur et de meneur d'hommes. Bientôt, lesEspagnolsle surnomment El Draque - le dragon. En 1577, il s'embarque pour un tour du monde, une circumnavigation, comme en disait alors. (...)
Par cette incroyable action d'éclat, menée sans l'assentiment de la reine, Drake parvient à s'emparer de l'or des Indes Espagnoles mais aussi à détruire une partie appréciable de la flotte ennemie, y compris de nombreux navires en construction. Pour lesEspagnols, ce dernier exploit de Drake constitue une véritable déclaration de guerre. En 1588, bien décidé à vaincre une fois pour toutes, Philippe II lance son Invincible Armada à l'assaut des côtes anglaises. (...)
Au cours de la titanesque bataille qui s'ensuit, Drake, promu vice-amiral de la flotte, se distingue aux côtés d'autres marins illustres, comme John Hawkins et Martin Frobisher, en parvenant notamment à capturer le vaisseau amiral desEspagnols: lorsque le capitaine de ce navire apprend que son adversaire n'est autre que le terrible El Draque, il décide de se rendre immédiatement et sans condition. (...)
En 1585, il commande le premier voyage vers la fameuse île de Roanoake, située au large des côtes de l'actuelle Virginie, île qui est alors pressentie pour devenir la première colonie anglaise du Nouveau Monde. En 1587, il participe activement à la défense des côtes anglaises contre les vaisseauxespagnols, en Cornouailles et dans le Devon. Après la défaite de l'Invincible Armada, de 1588 à 1590, il contribuera également à mater la révolte qui gronde dans le comté de Munster, en Irlande. (...)
C'est dans ce contexte qu'en 1591, Sir Richard s'embarque à bord du Revenge pour intercepter les naviresespagnolscroisant entre les Açores et l'Espagne... mais il tombe dans une embuscade et se retrouve face à une quinzaine de vaisseauxespagnolslourdement armés. La bataille qui s'ensuivra durera une quinzaine d'heures. Mortellement blessé, Grenville tentera de faire exploser son navire plutôt que de subir le déshonneur de se rendre auxEspagnols; il en sera empêché par ses officiers et mourra à bord d'un navire ennemi... Cette bataille épique est évoquée par Robert E. (...)
Howard dans le superbe poème Solomon Kane's Homecoming : « Sir Richard Grenville était assis là-bas ; dans la fumée et les flammes il quitta ce monde, Nous étions à un contre cinquante-trois, pourtant nous leurs rendions coup pour coup. De l'aube écarlate jusqu'à l'aube écarlate, nous avons tenu tête auxEspagnols. Les morts jonchaient nos ponts, nos mâts avaient été emportés par les boulets. Nous les avons repoussé de nos lames brisées, écarlates furent bientôt les vagues ; La mort grondait dans la fumée des canons lorsque Richard Grenville trépassa. (...)
Le 29 Juillet, au large des côtes françaises, l'Armada essuie une première défaite face à une partie de la flotte anglaise ; deux jours plus tard, un autre affrontement entre navires anglais etespagnols, non loin des côtes de Cornouailles, se solde à nouveau par une victoire de l'Angleterre. Le 4 Août, les Anglais remportent une troisième bataille, cette fois-ci près des côtes du Dorset. Ces premiers affrontements, s'ils ne causent pas de pertes décisives dans les rangs desEspagnols, permettent aux Anglais de capturer des prisonniers qui leur livreront des informations cruciales sur l'Armada, son commandement et son artillerie. Dans la nuit du 7 au 8 Août, les Anglais font dériver vers les naviresespagnols, ancrés à Calais, des barques remplies d'explosifs et de matières inflammables : cette ruse prend lesEspagnolspar surprise, semant un chaos indescriptible dans leurs rangs. Dès le lendemain, au large de Gravelines, débute l'engagement final. (...)
Prise sous un feu incessant, l'Armada tente de se dégager, mais un vent venu du sud se met à souffler, poussant les naviresespagnolsvers le nord, c'est à dire vers l'ennemi. Incapable de rallier les côtes hollandaises ni de regrouper la centaine de navires qui lui reste, Medina Sidonia décide de regagner l'Espagne par la seule route qui s'offre à lui, c'est-à-dire en contournant l'Ecosse puis l'Irlande. (...)
Privés de leurs fameux canons, les vaisseaux anglais n'auraient plus été en mesure de tenir les naviresespagnolsà distance, s'ils étaient revenus... L'affrontement aurait alors très certainement tourné à l'avantage des troupes espagnoles, à la fois plus nombreuses et plus aguerries. (...)
Quant aux troupes du Duc de Parme, si elles avaient pu débarquer, elles seraient sans doute venues rapidement à bout des défenses côtières anglaises... Mais les naviresespagnolsne revinrent jamais, et les troupes du Duc ne passèrent jamais la Manche. Dieu, le Destin ou peut-être le Diable, était décidément du côté des Anglais. (...)
C'est dans cette catégorie que l'on trouve les caravelles, navires à la silhouette élancée, surtout utilisés par les Portugais et lesEspagnols, mais aussi des navires beaucoup plus massifs. De manière générale, plus un navire marchand est volumineux, plus sa capacité de transport est importante et moins il est facile à manoeuvrer. (...)
Véritable citadelle flottante, il reste néanmoins plus rapide que les navires marchands les plus lourds. Les galions anglais, plus agiles et mieux armés que les galionsespagnols, jouèrent un rôle décisif dans la victoire de 1588 contre l'Armada (voir ci-dessus). Le fameux Revenge, qui fut commandé par Drake puis par Grenville, était un navire de ce type. (...)
En pratique, ce score est, à la base, égale à la Valeur des PNJ de second plan qui la composent (voir p 17) Simples marins 5 Combattants de fortune (ex : pirates) 6 Combattants entraînés (ex : soldats anglais) 7 Combattants d'élite (ex : soldatsespagnols) 8 Cette valeur de base peut ensuite être modifiée par divers facteurs, détaillés ci-après. (...)Comme son titre l'indique, ce jeu de rôle s'inspire directement des aventures de Solomon Kane, un des héros les plus sombres de Robert E. Howard. Les aventures de Solomon Kane se situent à la fin du XVIème siècle, l'époque de la Chasse aux Sorcières, de la Peste Noire et de l'Invincible Armada. Kane est un Puritain anglais, un homme sombre et solitaire ayant voué son existence à combattre le Mal et à venger les crimes impunis ; guidé par la main du destin, Kane parcourt le vaste monde ...