Solomon Kane : les règles
sur Solomon Kane au format (1.2 Mo)
Contient : pirates (33)(...) c'est vrai, j'ai séjourné dans la région voisine du golfe de Darien et j'ai appris à me glisser sans bruit à travers la jungle, pour fondre à l'improviste sur l'adversaire. Mais tespirates, Jonas Hardraker, sont de vrais boeufs, faciles à surprendre ! Ceux qui montaient la garde au dehors ne m'ont pas vu tandis que je me glissais à travers l'épais brouillard. (...)
En outre, si sa victime possède un score de Défense, elle subira une pénalité de -2 contre cette attaque. Exempli Gratia : Supposons, par exemple, qu'un héros tente de tromper la vigilance d'un groupe depiratesréunis au bord d'une crique. A l'exception de leur chef (Instinct 9), tous lespiratessont des Seconds Couteaux, avec une valeur de perception de 6. La scène se passe de nuit (-2) et certains despiratessont, en outre, passablement ivres (1). Une fois ces différentes pénalités prises en compte, on obtient une vigilance de 7 pour le chef, de 4 pour lespiratessur leurs gardes et de 3 pour lespiratesgrisés par le rhum. On lance à présent 2d6 pour résoudre l'action. Si le résultat est 8 ou plus, aucun pirate ne repèrera le personnage ; si le résultat est de 7, 6 ou 5, seul le chef détectera l'intrus ; si le résultat est 4, tous le repèreront, sauf lespiratesivres ; enfin, si le résultat est 2 ou 3, tous seront en alerte. L'inconnu et l'indicible : « Et n'était-il pas le symbole de l'Homme, tandis qu'il titubait ainsi parmi les os rongés et les têtes tranchées et ricanantes d'êtres humains. (...)
Epées : Cette catégorie d'armes englobe également les rapières, sabres, cimeterres etc. Conformément à l'esprit des aventures de Kane et des récits depiratesfaisant la part belle aux duels d'escrime, l'épée reste l'arme la plus versatile et, globalement, la plus avantageuse, surtout entre les mains d'un Bretteur Accompli. (...)
Ainsi, alors que les aventures de Kane se situent à la fin du XVIème siècle, l'une d'entre elles met en scène des boucaniers plus proches despiratesde L'Ile au Trésor que des contemporains de Sir Francis Drake : pour l'historien, l'anachronisme est flagrant ; dans le cadre d'un récit d'aventure, cet anachronisme permet surtout à l'auteur de jouer sur la grande tradition héroïque des histoires depirateset de flibustiers, pour le plus grand plaisir du lecteur. Cet exemple illustre parfaitement la place que doit tenir l'Histoire dans un jeu de rôle comme Solomon Kane : elle doit être un décor, une source d'inspiration, et non un carcan rigide. (...)
Dans Les Epées de la Fraternité, le Puritain vengeur sauve deux jeunes amoureux des griffes d'une bande depiratessans foi ni loi menée par le redoutable Epervier des Mers. Dans le poème Le Retour de Sir Richard Grenville, Howard nous raconte comment le fantôme de Grenville revient combattre une dernière fois aux côtés de son vieux frère d'armes, Solomon Kane. (...)
Au-delà des réalités historiques, la façon la plus satisfaisante d'utiliser de telles contrées dans un jeu comme Solomon Kane est probablement de s'inspirer de leur représentation dans les pulps et les romans d'aventure de l'époque d'Howard, en jouant résolument la carte de l'exotisme, du mystère et du danger omniprésent : assassins masqués, sociétés secrètes, mandarins cruels et tortures raffinées sont autant de clichés pouvant trouver leur place dans un univers comme celui de Solomon Kane - un univers dans lequel les « mystères de l'Orient » peuvent également se charger d'un fort parfum de sorcellerie... Quant à la Mer de Chine, elle possède elle aussi sespirates, qui n'ont rien à envier à leurs homologues occidentaux en termes de cruauté. Enfin, des îles comme Sumatra (conquise par les Portugais vers 1510) ou Java (conquise par les Hollandais vers 1610) font également partie de la « géographie aventurière » de l'époque. (...)
A priori, la plupart des scénarios d'heroic fantasy classiques sont à proscrire : la magie et les monstres y sont généralement trop présents et pas assez « ténébreux » pour l'univers de Solomon Kane. En revanche, les scénarios pour les rares jeux de rôle historiques sur lespiratesconstituent d'excellents points de départ. On pourra éventuellement y ajouter une touche de fantastique, en gardant néanmoins à l'esprit qu'Howard lui-même ne faisait pas intervenir le surnaturel dans toutes les aventures de Kane. (...)
De tels personnages pourraient se retrouver quelques années après leur glorieuse campagne, réunis par quelque nouvel événement marquant le point de départ d'une grande aventure - à moins qu'ils ne se soient jamais quittés et jouent toujours les corsaires au nom de Sa Gracieuse Majesté ou soient au contraire devenuspiratespour leur propre compte, à l'instar de plus d'un chien de mer anglais... Un navire constitue en outre une excellente façon de consolider l'unité du groupe, les personnages étant, au propre comme au figuré, « dans le même bateau »... Il existe évidemment d'autres possibilités - ainsi, les aventuriers pourraient être des mercenaires ayant survécu à quelque désastreuse campagne et cherchant désormais leur fortune dans une Europe livrée au chaos... Le meneur de jeu peut aussi opter pour une alliance forcée, comme celle de compagnons de captivité décidant de s'évader ensemble de quelque geôle espagnole, française ou turque - cette évasion pouvant d'ailleurs constituer une excellente première aventure. (...)
» Sir George dans Les Epées de la Fraternité : Sir George Banway est un gentilhomme du Devonshire, arrogant, dévoyé et cruel, dont les débauches, les duels et les frasques sont célèbres dans tout le sud de l'Angleterre. Ce ténébreux personnage est également l'allié secret de Jonas Hardraker et de son équipage depiratessans foi ni loi (voir ci-dessous), qui utilisent le domaine de Sir George, situé sur la côte anglaise, comme base occasionnelle. (...)
Dans cette nouvelle, due à un certain John Pocsik, le sinistre Banway est non seulement l'allié de sanguinairespiratesmais se révèle également être un redoutable sorcier doté de pouvoirs surnaturels. Cette version alternative du personnage de Banway est présentée en détail dans le chapitre VII de ces règles, consacré aux arts ténébreux et à leurs adeptes. (...)
Epée : Rapidité 10, Attaque 11, Défense 8 Dague : Rapidité 8, Attaque 9, Défense 6 Pistolet : Rapidité 8, Tir 8 Points de Destin : 3 En termes de jeu, les trois principaux lieutenants de l'Epervier (Ben Allardine, Bristol Tom et Mike le Noir) peuvent être traités comme des Seconds Couteaux avec une Valeur de 7. Quant au reste de son équipage depirates, il est composé d'hommes avec une Valeur de 6. Jeremy Hawk, Boucanier et Aventurier « Jeremy Hawk était aussi grand que Solomon Kane ; comme lui, il était mince et robuste - des muscles d'acier aussi durs qu'un fanon de baleine. (...)
Il s'agit en fait d'une version alternative d'une nouvelle d'Howard, Les Epées de la Fraternité, dans laquelle Solomon Kane sauve le jeune Jack Hollinster et sa fiancée des griffes de l'aristocrate débauché George Banway, allié secret d'une bande depiratessanguinaires (voir chapitre VI). La nouvelle de Pocsik reprend les protagonistes principaux et même des passages entiers du récit d'Howard, en y intégrant toutefois des éléments surnaturels totalement absents du texte original. (...)
(Initialement paru dans Les Songes d'Oberon n°1, webzine de La Cour d'Oberon) L'histoire et l'aventure : « Tes souvenirs remontent à loin, Ben Allardine... tu me connaissais avant que la Fraternité des boucaniers ne devienne une bande sanguinaire depirateset d'assassins. J'ai eu affaire avec ton ancien capitaine, comme nous nous en souvenons tous les deux... sur l'Ile de la Tortue, puis au large du cap Horn... » Les Epées de la FraternitéPirateset boucaniers font partie intégrante de l'univers de Solomon Kane. Ils sont au centre des Epées de la Fraternité, une des plus célèbres nouvelles mettant en scène le Puritain vengeur, et sont également évoqués dans d'autres nouvelles. (...)
L'image traditionnelle du pirate, popularisée par les films de cape et d'épée ou par des romans comme L'Ile au Trésor, doit beaucoup aux flibustiers des Antilles, les fameux Frères de la Côte, lesquels ne commencent véritablement à faire parler d'eux que dans les années 16301640, soit un bon demi-siècle après la période durant laquelle les aventures de Solomon Kane sont censées se dérouler. A l'époque de Kane (les années 1570 à 1600),pirateset corsaires sévissent déjà depuis longtemps dans l'Atlantique, que ce soit aux abords des côtes européennes ou en haute mer. (...)
C'est ce mot, « course », qui est à l'origine de « corsaire » mais, en pratique, il est impossible d'effectuer une distinction marquée entre les corsaires « légaux », mandatés par un état, et lespiratesopérant hors-la-loi. « Course » est donc, le plus souvent, synonyme de « piraterie ». lespiratesde sa majesté « Quoi ? Aurais-tu oublié le bon vieux temps, lorsque nous harcelions les Espagnols des Açores jusqu'à la Mer des Caraïbes et dans l'autre sens ? (...)
Afin de permettre à sa marine de guerre de recruter un maximum d'hommes, la reine Elisabeth fait gracier tous lespirates. En 1582, la marine de guerre anglaise est forte d'environ quinze mille hommes ; en 1603, à la mort de la souveraine, leur nombre sera estimé à plus de cinquante mille ! (...)
Leur organisation est, là encore, assez différente de l'image que nous nous faisons des attaques depirates. Les navires des privateers, généralement plus petits que ceux qui seront utilisés par les flibustiers du XVIIème siècle, opèrent le plus souvent en flottilles de quatre ou cinq bâtiments, dont les capitaines agissent de façon (plus ou moins) concertée. (...)
A cette époque, l'Espagne est la seule nation à posséder des colonies dans les Caraïbes. Il n'y existe à cette époque aucun « port depirates» (comme la fameuse Ile de la Tortue) susceptible d'accueillir de façon durable nos francs-tireurs : chaque expédition implique donc, tôt ou tard, un retour vers les côtes anglaises, voyage qui s'avère souvent bien plus périlleux qu'à l'aller. (...)
) puis, ensuite, entre les hommes d'équipage - on est donc bien loin des fameuses méthodes de partage égalitaire qui seront en usage, plus tard, chez les Frères de la Côte et lespiratesdes Caraïbes. Après la guerre, nombre de ces marins, sans emploi, se livreront aux pillages des navires dans les ports anglais, pour s'embarquer finalement à bord de navirespirates. Il existe donc bel et bien, dès cette époque, une véritable « fraternité » despiratesanglais, forte de plusieurs navires et, selon toute probabilité, de plus d'un millier d'hommes : c'est à cette Fraternité, antérieure à celle (beaucoup plus célèbre) des Frères de la Côte que la citation placée au début de cet article fait allusion. Peu à peu, lespiratesanglais s'éloignent des rivages européens, afin d'échapper à la marine de leur pays, pour gagner les cieux plus propices des Antilles... (...)
Tous ces hommes, par leurs exploits et leurs exactions, contribuèrent à faire de l'Angleterre la première puissance maritime d'Europe - et tous, sur terre ou sur mer, participèrent à la prodigieuse défaite de l'Invincible Armada espagnole, écrivant ainsi une des pages les plus glorieuses de l'Histoire de l'Angleterre. La défaite de l'armada : Afin de mettre un terme aux incessantes attaques despiratesanglais contre ses navires marchands ainsi qu'au soutien militaire qu'apporte l'Angleterre aux rebelles protestants des Pays-Bas, Philippe II décide, en 1588, de lancer sa flotte à l'assaut des côtes anglaises. (...)
Navires Marchands : Les navires marchands sont conçus pour transporter d'importantes cargaisons. A cause du danger constant que représentent lespirates, la plupart possèdent au moins quelques canons, destinés à un usage défensif. En temps de guerre, le nombre de ces pièces peut augmenter considérablement. (...)
En pratique, ce score est, à la base, égale à la Valeur des PNJ de second plan qui la composent (voir p 17) Simples marins 5 Combattants de fortune (ex :pirates) 6 Combattants entraînés (ex : soldats anglais) 7 Combattants d'élite (ex : soldats espagnols) 8 Cette valeur de base peut ensuite être modifiée par divers facteurs, détaillés ci-après. (...)Comme son titre l'indique, ce jeu de rôle s'inspire directement des aventures de Solomon Kane, un des héros les plus sombres de Robert E. Howard. Les aventures de Solomon Kane se situent à la fin du XVIème siècle, l'époque de la Chasse aux Sorcières, de la Peste Noire et de l'Invincible Armada. Kane est un Puritain anglais, un homme sombre et solitaire ayant voué son existence à combattre le Mal et à venger les crimes impunis ; guidé par la main du destin, Kane parcourt le vaste monde ...