Le château de l'horreur
sur Solomon Kane au format (1 Mo)
Contient : époux (6)(...) De fait, le seul objectif que le vieux baron poursuive à travers ce mariage est la perpétuation de sa lignée, une préoccupation qui, au fil des ans, est devenue pour lui une obsession... Quant à Elizabeth, elle est évidemment totalement soumise à la volonté de ses parents, puis à celle de sonépoux. Ce troisième mariage ne produit pas davantage de descendance que les deux précédents, malgré les tentatives répétées du baron et les prières de plus en plus désespérées de la baronne - que Dieu refuse apparemment d'entendre. (...)
Rongée par la culpabilité, Elizabeth commence en outre à craindre pour sa vie, le baron Heinrich ayant fait quelques allusions lui laissant entendre que, peut-être, le décès des deux épouses précédentes n'était pas entièrement dû au hasard et que sonépouxn'avait que faire d'une « autre femme inutile »... De fait, Elizabeth n'en saura jamais plus à ce sujet, son propre destin étant sur le point de basculer irrémédiablement... Au comble du désespoir, et sur les conseils d'une de ses servantes, la malheureuse baronne décida d'aller trouver, en secret, une « vieille femme de la forêt » que l'on disait être une puissante et savante sorcière, connaissant les propriétés secrètes des plantes, et notamment celles de la fameuse « racine des sorcières », la mandragore (alraune en allemand), liée aux anciennes forces de la terre et de la fertilité. (...)
Elle se sentait certes un peu coupable envers Dieu d'avoir recherché l'aide d'une sorcière... mais, plus que tout, éperdue de joie à l'idée de pouvoir enfin donner à sonépouxl'héritier tant attendu. Dans les soirs qui suivirent, elle parvint à réveiller les appétits du baron, sans toutefois lui révéler quoi que ce soit de ses dispositions secrètes. (...)
La grossesse d'Elizabeth avait été difficile et douloureuse, mais elle endura ses souffrances avec détermination, heureuse de pouvoir enfin combler les attentes de sonépouxet remplir son devoir de femme chrétienne, fût-ce avec l'aide secrète de quelques « racines de sorcières »... et son accouchement le fut plus encore. (...)
Dergah établit une emprise psychologique presque totale sur la jeune veuve, exploitant la terreur qu'elle lui inspirait, ainsi que l'horreur et la culpabilité que ressentait Elizabeth d'avoir donné naissance à ce rejeton monstrueux et d'avoir « causé » la mort de sonépoux. Conformément aux ordres de la sorcière démente, on creusa une galerie et une petite cavité au fond d'un vieux puits situé dans la cour du château, pour en faire la tanière de l'Enfant de la Lune, cette chose immonde qui grandissait aussi vite qu'un animal, atteignant sa taille adulte en moins de deux ans. (...)
Si le sujet est abordé, la baronne semblera émue mais répondra néanmoins aux questions de son interlocuteur, visiblement émue mais sans lui faire remarquer son extrême grossièreté : elle a effectivement perdu sonépoux, voilà bientôt 12 ans, sans avoir eu la satisfaction de lui donner une descendance. Elle ne dira évidemment rien sur les circonstances du décès du baron. (...)Ce troisième et dernier scénario va de nouveau mettre à rude épreuve les nerfs de nos héros, en les confrontant à une situation non seulement fort périlleuse et plutôt terrifiante - mais qui cache aussi une réalité plus complexe que celles des aventures précédentes. Ayant accepté l'hospitalité de la belle et solitaire baronne d'Aschenbach, les aventuriers vont se retrouver impliqués dans l'acte final d'une tragédie tissée de sang, d'horreur et de démence, avec en toile de fond la survivance ...