Les mille Dangers de la Route
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Contient : auberges (4)(...) Quelle différence cela fait-il qu'on rackette un fermier plutôt qu'un commerçant citadin ? Si on s'en prend aux taverniers, pourquoi ne pas en faire autant avec les propriétaires d'auberges-relais ? Pour peu que la ville soit à moins de quelques jours de cheval, il suffit de quelques spadassins menés par un racketteur affidé à un baron du crime local et accompagnés de coupe-jarrets, pour que l'affaire soit dans le sac. (...)
Les voyageurs établissant un camp de fortune pour la nuit, les caravanes de grande taille, les bourgeois semblant se déplacer avec leurs meubles et leurs services en porcelaine de Cathay ; tous doivent craindre les attaques nocturnes. C'est la même chose pour les fermes isolées, lesaubergesrelais, sur les routes et les fleuves, mais aussi les villages aux défenses trop faibles, sans mur d'enceinte par exemple, ou avec des effectifs de gardes trop réduits ou vieillissants. (...)
Ce sont parfois de véritables cambrioleurs des campagnes, ces lascars, qui n'hésitent pas à rentrer dans les fermes en pleine nuit après avoir escaladé les clôtures, à détrousser les clients desaubergesdurant la nuit ou à forcer les portes des écuries de ces établissements pour y dérober chevaux et bagages des voyageurs. (...)
Ulmar est le seul chef de bande de brigand que je connaisse à avoir instauré une sorte de racket rural. Il allait d'aubergesrelais en hameaux avec ses hommes et clamait à qui voulait l'entendre que nous autres patrouilleurs ne méritions pas le salaire que le graf nous accorde, et que les braves gens devaient plutôt payer pour leur propre sécurité. (...)« Eh non, petits, je ne vais pas du tout vous parler des patrouilleurs. Vous avez fait votre temps à la caserne d'entraînement, maintenant c'est la route qui vous attend. Z'en savez assez sur nous, c'est eux que vous allez devoir apprendre à connaître maintenant. Il faut dire qu'on les connaît bien, à force d'avoir affaire à de tels sacripants. Même eux ne se connaissent pas aussi bien que nous les connaissons. Dans le métier, on est confronté à toutes sortes de dangers ...