Les mille Dangers de la Route
sur Vox Ludi au format (25.7 Mo)
Contient : lieux (6)(...) Certains se cherchent de profondes grottes qui leur serviront de base arrière (quelques-uns périssent souvent en essayant de chasser les occupants deslieux, une famille d'ours ou des choses plus sinistres). Seuls les plus désespérés poursuivent leurs activités de rapine à la mauvaise saison. (...)
Ensuite, certaines bandes de brigands territoriaux usent et abusent de la symbolique inquiétante de certainslieuxet de la superstition de notre bon peuple impérial pour tenir les curieux à l'écart de leurs bases d'opération. (...)
Heureusement ces types-là sont rares, et ont souvent fait leurs débuts dans les rangs des armées de cet Empire. Le plus souvent, les bandes ont plutôt deslieuxd'embuscade de prédilection qui sont assez facilement identifiables. Ils chargent en général un petit groupe de rabatteurs de presser leurs proies dans la bonne direction, quand celles-ci ne s'y jettent pas tout droit d'elles-mêmes. (...)
De même qu'il existe des embuscades sur la route, les brigands peuvent utiliser à leur avantage les difficultés que rencontrent les bateaux à manoeuvrer dans certains courants, à éviter des rochers à fleur d'eau, des arbres morts effondrés, parfois même des barrages de castors dans leslieuxles plus sauvages... Plus l'embarcation est importante et plus elle a d'inertie, les déplacements sur l'eau sont généralement plus lents, ce qui facilite les abordages depuis les arbres (notamment si l'embarcation passe dans une zone de rivière partiellement couverte par la forêt) ou des rochers surplombant les rives. (...)
On les traite en bêtes sauvages, et bien soit, ils se comportent comme tel. Ce n'est jamais beau à voir quand on arrive sur leslieux, après, découvrant des ruines calcinées et de rares rescapés traumatisés par l'expérience. Il reste toujours un survivant, un gamin planqué dans un placard, une fille qui est laissée pour morte après que les types l'aient battue et forcée jusqu'à l'épuisement, ou encore un pleutre qui a couru dans les collines quand il a compris avant tout le monde ce qui se passait. (...)
Bon, bien sûr, là aussi il y a des façons de procéder pour venir à bout d'un toutou qui aboie trop facilement, comme le faire passer pour un excité avec des fausses tentatives. La première fera surgir le maître deslieuxtoutes armes brandies. La seconde également peut-être, si le bonhomme a de quoi craindre pour ses biens ou est particulièrement frileux. (...)« Eh non, petits, je ne vais pas du tout vous parler des patrouilleurs. Vous avez fait votre temps à la caserne d'entraînement, maintenant c'est la route qui vous attend. Z'en savez assez sur nous, c'est eux que vous allez devoir apprendre à connaître maintenant. Il faut dire qu'on les connaît bien, à force d'avoir affaire à de tels sacripants. Même eux ne se connaissent pas aussi bien que nous les connaissons. Dans le métier, on est confronté à toutes sortes de dangers ...