La Fae et le Rat
sur Vox Ludi au format (25.7 Mo)
Contient : humain (3)(...) Pourtant les montagnes étaient encore loin, et la campagne du Wissenland se faisait de plus en plus sauvage à mesure qu'ils s'enfonçaient dans l'automne. « Eh l'humain! T'as vu ? » La voix du nain le tira de sa rêverie. La route défilait toujours sous les roues du carrosse et les bois alentours étaient désormais trop sombres pour qu'il y voie quoi que ce soit. (...)
Il le balança aux pieds de leur employeuse qui glapit de terreur et se replia à l'intérieur du carrosse. « Trop gros pour être normal, l'humain, je te l'avais bien dit qu'elle nous cachait quelque chose. - Tu penses que c'était un éclaireur ou une bête isolée ? (...)
Le nain cracha en détournant la tête. Il sortit de la ferme et marcha d'un pas vif vers le campement. - Retrouve leurs traces, l'humain, la vieille n'était pas seule, mais elle doit pas se déplacer bien vite à son âge. - Merci Rogur. (...)La forêt étalait ses nuances automnales à perte de vue, et le déclin du soleil faisait miroiter les feuilles mortes comme autant de joyaux. Anton Maren oubliait de temps à autre que cette féérie chatoyante renfermait tant de dangers. Il s'abîmait alors dans des rêveries que peu d'hommes d'armes impériaux auraient comprises. Tant de teintes et ce parfum entêtant d'humus accentué par la bruine du soir faisaient de l'automne sa saison favorite. C'était en automne que les meilleures choses ...