Être une femme pendant la Belle-Époque
Contient : images(...) Les femmes et les étrangers représentent la majorité de la population mais il s'agit d'une majorité quasi-marginalisée, dans un monde strictement hiérarchisé et dominé par les catégories sociales de la haute société. Il convient donc de ne pas se laisser tromper par lesimages: photogaphies, gravures et films nous montrent des femmes appartenant souvent à ces hautes sphères sociales, des créatures aux toilettes savantes, d'une élégance raffinée, des déesses inaccessibles et « décoratives » attestant par leur apparence la réussite de leur père ou/et de leur mari. (...)Il convient tout d'abord de préciser que cet article est centré sur la situation des femmes françaises qui, même si l'on remarque quelques améliorations au cours de la période, n'est guère enviable dans bien des domaines. La plupart des femmes ont en effet une existence de soumission et de dépendance au monde masculin et sont, pour reprendre la formulation employée par Maurice Hauriou, dans une note parue dans le Recueil général de lois et des arrêts , fondé par J-B.Sirey, un « citoyen inexistant ...