L'angoisse de la feuille blanche
Contient : fiction (3)(...) Le moment est alors bien choisi pour commencer à faire quelques recherches. Certes on peut considérer qu'un scénario est unefictionet que rien n'oblige l'auteur de s'approcher au plus près de la réalité. Toutefois, ces recherches documentaires ont deux intérêts principaux. (...)
D'une part vous vous épargnez la tâche d'en concevoir une sortie de votre imagination - qui ne pourrait certainement pas receler autant de détails -, d'autre part vous surprendrez certainement vos joueurs si l'un d'eux connaît la région. C'est d'autant plus intéressant lorsqu'on écrit des histoires fantastiques : quand lafictionflirte avec la réalité, vous entretenez une ambiguïté, procédé extrêmement efficace pour faire peser une lourde ambiance autour de la table. (...)
Les autres sont moins indispensables. Mais ne lésinez pas ! Elles donnent une véritable matérialité à votrefiction. Nous vous proposerons bien sûr sur ce site des conseils pour réaliser des aides de jeu originales et du meilleur effet. (...)Quel meneur de jeu n'a un jour tenté d'écrire ses propres scénarios ? Quel meneur de jeu n'a alors jamais connu une irrépressible angoisse face à la feuille blanche ? Ou pire, quel meneur n'a jamais ressenti, après des jours voire des semaines d'un labeur exténuant, le sentiment que ce qu'il proposait à ses joueurs était loin de tenir la route ? C'est un lieu commun, mais il faut pourtant le répéter : Maléfices est un jeu de rôle qui a ses exigences. Si vous voulez rester fidèle à l'esprit du ...