L'angoisse de la feuille blanche
Contient : jean (3)(...) Rien ne me paraît aussi peu crédible qu'un scénario de Maléfices où les sorciers apparaissent à tout bout de champ. N'oubliez pas ce que disaitJeanRay, alias le maître de Gand : « Le fantastique n'est pas un procédé, c'est un état d'esprit. » Méditez cette sentence ! (...)
Cela permet surtout - et c'est loin d'être négligeable - de repérer d'éventuelles incohérences dans le scénario. C'est surtout le moyen de le faire partager. Après que j'eus envoyé mon dernier scénario àJean-Philippe Palanchini, nous avons échangé pas moins de 28 mails : d'une part il m'a permis de préciser, voire de corriger quelques détails, d'autre part il m'a donné quelques idées qui ont grandement enrichi le scénario final. J'ai également cru comprendre queJean-Philippe n'a rien contre se mettre régulièrement un nouveau scénario de Maléfices sous la dent ! (...)Quel meneur de jeu n'a un jour tenté d'écrire ses propres scénarios ? Quel meneur de jeu n'a alors jamais connu une irrépressible angoisse face à la feuille blanche ? Ou pire, quel meneur n'a jamais ressenti, après des jours voire des semaines d'un labeur exténuant, le sentiment que ce qu'il proposait à ses joueurs était loin de tenir la route ? C'est un lieu commun, mais il faut pourtant le répéter : Maléfices est un jeu de rôle qui a ses exigences. Si vous voulez rester fidèle à l'esprit du ...