Constantinople
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Contient : cinq (4)(...) L'Occident était pour Constant II un tel sujet d'inquiétude qu'il finit par s'y établir, abandonnant Constantinople où, du reste, ses brutalités l'avaient rendu impopulaire. Il périt assassiné à Syracuse où il résidait depuiscinqans (668). Les Arabes : C'est sous son fils Constantin IV qu'eut lieu le premier grand assaut des Arabes contre Constantinople. (...)
Quand elle eut détrôné et fait aveugler son propre fils, l'incapable et impopulaire Constantin VI, et qu'elle se fut proclamée empereur, elle ne sut ni administrer l'Etat, ni éviter la défaite sur le front arabe et sur le front bulgare, ni surtout épargner à Byzance l'humiliation de voir ressusciter avec Charlemagne un Empire rival en Occident. Un coup d'Etat la renversa aprèscinqans d'un règne désastreux. Les années qui séparent la chute d'Irène de la seconde période iconoclaste auraient été dans l'ensemble réparatrices, si la puissance des Bulgares, débarrassés par les victoires de Charlemagne de leurs ennemis avars, n'avait pas grandi dans d'inquiétantes proportions. (...)
Mais apparaît un nouveau plan, pour la première fois attesté en 880, lorsque Basile Ier (867-886) fait édifier dans son palais la Nea, surmontée decinqcoupoles, celui de la croix grecque inscrite. Il peut être simple lorsque les supports se réduisent à quatre éléments: colonnes (Saint-Sauveur in Chora [Karye Camii], première église des Comnènes, env. (...)
Les empereurs iconoclastes, Constantin V, que son goût pour l'or avait fait surnommer le « nouveau Midas », et Théophile, enrichirent leurs palais de multiples pièces d'orfèvrerie: automates, orgues d'or semées de pierres précieuses, meuble àcinqtours (le Pentapyrgion) enfermant les insignes de l'Empire, etc. Les artisans byzantins utilisèrent et perfectionnèrent les techniques traditionnelles - repoussé, ciselure, filigrane - et aimèrent associer à l'or des perles, des pierres fines de couleurs vives, des pierres précieuses, des incrustations de nielle ou des émaux, créant ainsi de riches effets de couleurs. (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...