Constantinople
sur Eric Christ au format (889 Ko)
Contient : dogme (2)(...) Certains esprits tâchent d'appliquer à cette fin la méthode d'Aristote, sa logique et ses conceptions scientifiques, jetant ainsi les bases de la scolastique: c'est le cas de Jean Philoponos, païen converti, qui réfuta la théorie de l'éternité du monde (De la création du monde) , et de Léontios de Byzance (475 env.-542), qui chercha une formulation philosophique dudogmedes deux natures du Christ. Mais c'est surtout au platonisme et au néo-platonisme que les philosophes de ce temps ont demandé d'unir la rasion et la foi. (...)
Le mouvement s'amplifia au XIe siècle avec des platoniciens comme Jean Italos, Michel Italikos, Sotérikos Panteugénos qui soutint le nominalisme, et des commentateurs d'Aristote comme Michel d'Ephèse, Eustrate de Nicée, qui fut traduit en latin. Les efforts de cette école pour donner audogmeune interprétation rationnelle ont contribué à la naissance de la scolastique occidentale, mais à Byzance ils furent mal vus du clergé et des Comnènes eux-mêmes, qui avaient besoin de l'appui de l'Eglise. (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...