Constantinople
sur Eric Christ au format (889 Ko)
Contient : époux (2)(...) La deuxième (944-1025), dont les deux tiers sont remplis par le long et brillant règne de Basile II, met l'Empire à son plus haut point de puissance et de prospérité. La troisième (1025-1081) est l'ère des «épouxde Zoé »; ce demi-siècle suffit pour précipiter Byzance dans la pire détresse. De grands empereurs : Basile Ier (867-886) fut le fondateur de la dynastie macédonienne. (...)
Sur son lit de mort, il maria l'une de ses trois filles, Zoé, qui avait la cinquantaine, à l'éparque (préfet) de Constantinople, Romain Argyre. Avec le premier des «épouxde Zoé » commencent à la fois la décadence de l'Empire et le règne de la noblesse civile et constantinopolitaine, dont la rivalité avec la noblesse militaire et rurale de la province explique l'instabilité du pouvoir pendant le demi-siècle qui va suivre. (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...