Constantinople
sur Eric Christ au format (889 Ko)
Contient : etienne (2)(...) Sous Andronic III, sa partie asiatique disparut, occupée par les Osmanlis; sous Jean VI, le grand roi serbeEtienneDouchan lui enleva les provinces balkaniques récemment récupérées, réduisant de moitié le territoire qui lui restait; Gênes s'emparait de Chio; enfin en 1354, le sultan osmanli Ourkhan prenait pied en Europe par l'occupation de Gallipoli. (...)
La tradition alexandrine se perpétue aussi dans le domaine des sciences, où l'on voit déjà poindre, cependant, un goût très byzantin pour les florilèges et les abrégés. On peut citer les monumentales Ethnika du géographeEtiennede Byzance, malheureusement perdues, le traité sur l'astrolabe de Jean Philoponos, précurseur de la mécanique moderne, l'Onomatologos , ou dictionnaire des écrivains célèbres, d'Hésychios de Milet (VIe s. (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...