Constantinople
sur Eric Christ au format (889 Ko)
Contient : hippodrome (3)(...) Une réaction s'ensuivit: si les dèmes avaient l'utilité d'être le seul contact du souverain avec le peuple - à la faveur des grands rassemblements de foule dans l'Hippodrome- le climat d'anarchie qu'ils entretenaient n'était plus compatible avec la sécurité extérieure. (...)
Il était constitué par deux grandes places: à l'est, l'Augustéon, rectangulaire, autour duquel s'ordonnaient au nord Sainte-Sophie et les bâtiments du Patriarcat, à l'est le palais de la Magnaure, au sud le Grand Palais et l'Hippodrome; plus à l'ouest, le forum de Constantin, dont la forme ovale imitait, disait-on, celle de l'Océan, rassemblait, autour de la Tyché de la ville et de la statue de son fondateur, les bâtiments du Prétoire et le palais du Sénat. (...)
Les citernes, couvertes ou non, étaient extrêmement nombreuses et sont en grande partie conservées: la plus connue est celle de Philoxène, dite Bin-bir-direk («mille et une colonnes», en réalité 224), dont la contenance dépasse 40 000 mètres cubes. Le monument civil le plus populaire, l'Hippodrome, n'était pas proprement byzantin: il datait de Septime Sévère, mais les empereurs chrétiens l'avaient magnifiquement orné avec les dépouilles de l'Egypte, de Delphes et de Rome. (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...