Constantinople
sur Eric Christ au format (889 Ko)
Contient : maxime (3)(...) Constant se vengea sur le pape Martin Ier, coupable d'avoir condamné le monothélisme et surtout de n'avoir pas demandé à l'autorité byzantine de ratifier son élection; il fut amené à Constantinople et, après une parodie de procès, déporté à Kherson où il mourut de misère (656). Le principal défenseur de l'orthodoxie en Orient,Maximele Confesseur, fut également persécuté et mourut en prison en 662. L'Occident était pour Constant II un tel sujet d'inquiétude qu'il finit par s'y établir, abandonnant Constantinople où, du reste, ses brutalités l'avaient rendu impopulaire. (...)
La littérature de ce temps, essentiellement religieuse et surtout monastique, intéresse donc plutôt l'histoire de l'Eglise byzantine. L'orthodoxie est défendue contre le monothélisme par Sophronios de Jérusalem (mort en 638) etMaximele Confesseur (582 env.-662). Celui-ci, influencé par le pseudo-Denys, expose dans son Livre ascétique une ascèse plus sereine que celle de Jean Climaque; on peut rattacher à son école Anastase le Sanaïte. (...)
), qui compila Aristote dans sa Philosophie et, dans ses Récits historiques , continua Georges Acropolite dans un sens antilatin; le grand philologueMaximePlanude (1260 env.-1310 env.), l'éditeur de l'Anthologie palatine , qui fit connaître aux Grecs saint Augustin et peut-être saint Thomas; Nicéphore Choumnos (1255 env. (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...