Constantinople
sur Eric Christ au format (889 Ko)
Contient : mysticisme (2)(...) ), s'opposèrent non seulement des théologiens officiels comme Manuel Calécas, mais des humanistes comme Nicéphore Grégoras; d'autre part, un autre grand humaniste, Nicolas Cabasilas (mort en 1371), soutint l'hésychasme avant de le dépasser en unmysticismeplatonisant qu'il voulait compatible avec la vie séculière (Les Sept Paroles de la vie dans le Christ ). (...)
Deux grands courants artistiques dominent: au style dit macédonien, qui privilégie les figures volumineuses, la vivacité des gestes et l'élargissement de l'espace (Saint-Clément d'Ohrid, Saints-Apôtres de Thessalonique), s'oppose un courant plus réservé, plus académique, s'intéressant moins au volume ou à la liberté des attitudes qu'à la noblesse et à l'élégance de personnages élancés évoluant entre des constructions imaginaires (mosaïques de Kariye Camii). Dans le courant du XIVe siècle, la tendance classicisante évoluera vers plus demysticisme, accentuant la dématérialisation et la spiritualisation des figures, ou au contraire vers plus de pittoresque et une interprétation plus laïque des sujets traditionnels. (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...