Constantinople
sur Eric Christ au format (889 Ko)
Contient : noé(...) Parmi les plus vénérées, on peut citer - outre Sainte-Sophie, la «Grande Eglise», qui fut toujours le centre de la vie religieuse de Byzance - l'église des Saints-Apôtres, nécropole des empereurs byzantins, et dont on faisait remonter la construction à Constantin; la Néa bâtie à grands frais par Basile Ier (867-886) et dont la richesse n'avait d'égale que l'étrangeté de sa collection de reliques (la trompette de Josué, la corne du bélier d'Abraham, du bois de la vigne deNoé, etc.); l'église de la Vierge des Blachernes où l'on conservait le palladium de Constantinople, le voile de la Vierge que l'on promenait en procession le long des remparts quand la ville était assiégée. (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...