Constantinople
sur Eric Christ au format (889 Ko)
Contient : précieuses (4)(...) Cet empereur archiviste et encyclopédiste travailla beaucoup à sa manière, qui n'est pas la plus mauvaise, pour le renom de Byzance; il centralisa autour de lui l'activité intellectuelle de son temps, et légua aux âges futurs les sources les plusprécieusespour la connaissance du passé byzantin, dont la principale est son Livre des cérémonies . (...)
L'orfèvrerie : Les pièces conservées ne donnent qu'une faible idée de l'importance de l'orfèvrerie byzantine, mais les témoignages littéraires nous font connaître la richesse et la diversité des oeuvres disparues: table d'autel en or massif incrustée de pierresprécieuses, à Sainte-Sophie, trône placé sous un ciborium d'or au Grand Palais de Constantinople, vaisselle relatant les victoires impériales, fabriquée avec l'or pris aux Vandales, sont quelques-unes des réalisations du règne de Justinien. (...)
Les empereurs iconoclastes, Constantin V, que son goût pour l'or avait fait surnommer le « nouveau Midas », et Théophile, enrichirent leurs palais de multiples pièces d'orfèvrerie: automates, orgues d'or semées de pierresprécieuses, meuble à cinq tours (le Pentapyrgion) enfermant les insignes de l'Empire, etc. Les artisans byzantins utilisèrent et perfectionnèrent les techniques traditionnelles - repoussé, ciselure, filigrane - et aimèrent associer à l'or des perles, des pierres fines de couleurs vives, des pierresprécieuses, des incrustations de nielle ou des émaux, créant ainsi de riches effets de couleurs. Cette recherche d'une polychromie chatoyante restera, au cours des siècles, l'une des principales caractéristiques de l'orfèvrerie byzantine. (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...