Constantinople
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Contient : régence (3)(...) C'est sous le règne de cet empereur que se place l'avènement du plus grand souverain bulgare, Syméon, et ses premières entreprises contre Byzance, au grand profit des Arabes qui achevèrent la conquête de la Sicile, écumèrent l'Egée, mirent à sac Thessalonique (904). Après le règne aussi court qu'insignifiant d'Alexandre, larégencefut d'abord exercée par le patriarche Nicolas Mystikos au nom du jeune Constantin VII (qui n'avait alors que sept ans et ne commencera véritablement à exercer le pouvoir que trente-trois ans plus tard). (...)
Ce cousin de Manuel, pourvu de tous les dons et de beaucoup de vices, avait toujours ambitionné la couronne. Larégencede Marie d'Antioche, en favorisant maladroitement les Latins détestés, lui permit de se poser en chef de l'opposition nationaliste. (...)
Mais à la mort d'Andronic éclata une guerre civile entre les partisans du tout-puissant ministre et ceux de l'impératrice Anne de Savoie, qui se disputaient larégence(1341-1346). Sur ce conflit se greffèrent la querelle religieuse qui s'était élevée autour du mouvement mystique de l'hésychasme, et le soulèvement des zélotes provoqué par la crise économique. (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...