La boxe française
Contient : sue (2)(...) En gilet rouge, l'éminent professeur de la rue donne la réplique au marquis de Noailles et convertit EugèneSueà cette « lutte aux armes naturelles, le plus beau développement de la vigueur humaine, qui peut servir, quand descendent de la Courtille, sabouleurs, francs-mitoux, et autres escarpes de barrières pour passer le bourgeois à la savate, lui « peindre les hublots », lui « tirer une pinte de clairet » ». (...)
Si à l'origine les méthodes d'attaque et de défense, enseignées par les maîtres de la savate, se composent de tous les coups utilisables en combat de rue - percussions de la tête, des mains, des poings, des avant-bras, des coudes, des genoux, des jambes et des pieds auxquelles venaient s'ajouter des techniques de saisies, de clés, de ramassements, de passements de jambes ou d'enfourchements, complétées d'immobilisations et de projections - la boxe française devient alors un « noble art », attirant dans ces salles d'entraînement des célébrités comme Théophile Gautier, Alexandre Dumas ou bien EugèneSue, qui déclare alors : « Un homme instruit en boxe française se défend des pieds et des mains, et frappe avec les quatre membres comme avec quatre fléaux. (...)« Notre boxe, c'est exactement la même chose que la boxe anglaise. Excepté que c'est tout le contraire. » Alexandre Dumas C'est au début du XIXème siècle qu'apparaît la savate, redoutable méthode de défense qui permet à un individu entraîné de faire face à la violence urbaine qui sévit à Paris. Ce nouveau style de défense, basé sur le coup de pied, convient très bien en effet aux rues tortueuses et sombres de la capitale. D'ailleurs, pendant un certain temps, on peut même dire que deux types ...