Berthe Morisot
Contient : mourir (2)(...) Berthe, elle, retourne vivre chez elle à Lorient, exécutant plusieurs portraits, dont certains de sa mère. En 1874, alors que son père vient demourir, elle délaisse le Salon officiel pour rejoindre l'exposition parallèle des impressionnistes Monet, Sisley, Renoir chez Nadar. (...)
En 1883, l'année où elle expose avec les autres impressionnistes à Londres, décède Edouard Manet. Neuf ans plus tard, c'est au tour de son mari Eugène demourirà son tour. Gravement malade, Berthe confie sa fille Julie au poète Stéphane Mallarmé en tant que tuteur, ainsi qu'à Auguste Renoir pour son éducation de peintre. (...)N'en déplaise aux misogynes et autres phallocrates de tous bords, la peinture, à cette époque déjà , n'est plus l'apanage des hommes. En cette période de grand renouveau artistique, certaines femmes ont choisi le pinceau pour s'exprimer, et elles sont évidemment loin d'être maladroites. À force de persévérance, les années passant, elles imposent même leur vision, leurs thèmes et leur créativité, fréquentant des maîtres et exposant, au même titre que leurs homologues masculins, dans des salons. ...