Le journal de Kasumi : Pensées adolescentes
Contient : kasumi (4)Le journal deKasumi: Pensées adolescentes Mon douzième anniversaire arriva. Enfin je prenais mes premières formes ! (...)
Cette victoire à l'arrachée, bien que plus méritante, ne devait pas m'en faire oublier la finalité, le premier prix, le fameux voyage en mer...Car Galaak avait dans la tête ce même prix et il n'y aurait pas deux places disponibles : seul le meilleur de nous deux l'obtiendrait. Il allait falloir tout donner et se surpasser ma petiteKasumi! Quant à mes relations avec Neige, celles-ci se dégradaient toujours plus. Les débuts de l'adolescence ne sont jamais faciles et je pris encore plus mal cet éloignement. (...)
Lorsque je réalisai ce qu'il m'arrivait, ma tête en tourna presque... Ces petites pertes de sang me dégouttaient un peu mais en même temps je me sentais plus femme que jamais. Bien vite j'appris à les assumer et à les accepter comme quelque chose de naturel. La petiteKasumidevenait grande. Bientôt je serai libre et je me voyais déjà voyager dans les endroits qui me faisaient rêver depuis toujours. (...)
La dernière chose dont je me souviens de ces merveilleuses vacances, ce sont ses paroles qui résonnèrent comme une mise en garde : 'Ne haïs jamais car la haine aveugle. La seule chose que tu dois haïr, ma petiteKasumi, est la haine elle-même'. Pourquoi avait-elle dit cela et dans quel contexte ?, ma mémoire n'en a malheureusement pas gardé trace... Toujours est il que quelque chose avait dû un jour la blesser, quelque chose d'assez fort en tout cas pour qu'elle juge important de me faire part de l'expérience qu'elle en avait retirée. (...)Mon douzième anniversaire arriva. Enfin je prenais mes premières formes ! Cela faisait un moment que je me posais des questions. Les choses ne semblaient pas avancer. Une attente angoissante, une impatience non dissimulée et beaucoup de questions sur mon physique me taraudaient l'esprit, car je voulais que l'on me considère comme une femme. Alors quand ces pensées m'accaparaient, je me regardais dans le miroir afin de détecter le moindre petit signe d'une avancée quelconque. J'étais encore bien filiforme ...