Le Guide du Novice pour L5A : 5ème Partie – Les Clans
Mineurssur Pénombre au format (65 Ko)
Durant l'histoire de Rokugan, certains empereurs autorisèrent pour diverses raisons la création de clans qui n'avaient pas été fondés par les Kami. Bien que certains comme la Mante ou le Renard aient des origines qui remontent presque à l'aube de l'Empire, les clans mineurs sont inférieurs aux clans majeurs en tous points. Socialement mais aussi démographiquement et militairement. La coutume veut qu'il ne soit pas permis à un clan majeur d'attaquer un clan mineur sans d'excellentes raisons ...Contient : vassales (7)(...) Ils ne sont donc pas forcément plus 'conventionnels' que le clan qu'ils sont censés représenter... Autres clans mineurs et famillesvassales: Seuls les chroniqueurs des familles Ikoma ou Soshi pourraient avec précision décrire l'histoire de toutes les lignées de l'Empire. (...)
Chaque famille majeure (comme les Doji, les Hida, les Shosuro, les Matsu...) eut l'occasion durant son histoire d'autoriser certains samurai à fonder des maisonsvassalesde la sienne. Ces famillesvassalesconservent le nom et l'allégeance de leur famille majeure d'origine dont ils sont officiellement une simple composante, une branche que l'on a autorisé à porter un nom spécial en plus de son nom légal comme témoignage de l'honneur d'un samurai. La plupart se voient attribuer des terres ou des chateaux et pour les étrangers au clan, rien ne les distingue des samurai de leur maison majeure. Si un grand nombre de ces maisonsvassalesvirent le jour gràce aux prouesses guerrières, il faudrait être très au fait de la généalogie et de l'histoire pour savoir combien ont également disparu dans la guerre. (...)
Il y a quelques années par exemple, la famille Tsume vassale des Doji du clan de la Grue eut l'occasion d'anéantir totalement deux famillesvassalesdes Akodo, les Damasu et les Goseki. Du point de vue des archives officielles de l'Empereur et aux yeux de l'empire en général, ces famillesvassalesn'étaient que quelques dizaines de samurai Akodo du Lion. Leurs noms étaient peu connus en dehors de leur clan et sans leur disparition brutale, elles auraient continué à servir dans ce semi anonymat pendant des générations. (...)
Les mille ans de paix ont donné à bien des samurai courageux, honorables ou subtils l'occasion de fonder des famillesvassaleset même des clans mineurs. Mais ces mille ans de paix ont aussi montré que la gloire à l'image même de la vie est chose évanescente et fugace, la mort emportant dans l'oubli les hommes comme leurs dynasties. (...)