Le Guide du Novice pour L5A : 7ème Partie – La Vie
d'un Samuraisur Pénombre au format (46 Ko)
Naissance : Naitre samurai implique d'avoir des parents de cette caste qui vous reconnaissent comme leur enfant. De même, il est tout à fait possible si l'on a pour mère une concubine heimin de se voir reconnaître comme l'héritier de son père par celui-ci. La filiation par le sang est importante mais celle par le nom l'est tout autant. Il y a des centaines de milliers de samurai qui portent le nom de héros célèbres mais une infime minorité leur est liée par le sang. Les autres considèrent ...Contient : monastère (5)(...) Rares sont les seigneurs qui souhaitent que les familles de leurs vassaux s'impliquent dans des haines sur plusieurs générations mais cela est souvent inévitable et si la permission officielle de son suzerain est nécessaire pour tout duel d'honneur ou bataille justifiée par la vengeance, il y a parfois des gens qui n'hésitent pas à aller droit au billot d'exécution parce qu'ils savaient bien qu'on leur aurait interdit une vengeance qu'ils ont accompli d'eux-mêmes. Retraite : Dés qu'il atteint quarante ans, un samurai peut se retirer du monde et rejoindre unmonastère. C'est la retraite ou Inkyo. On peut aussi lui demander de bien vouloir attendre quelques années car son talent ou son esprit manqueraient trop cruellement à son seigneur s'il disparaissait sur le champ. (...)
Seuls les plus aisés peuvent se retirer dans une vie d'oisiveté ou entrer dans les ordres en faisant un don conséquent à unmonastèreproche. Bien que les portes des monastères soient théoriquement ouvertes à tous et qu'aucune question ne soit posée aux nouveaux arrivants quel que soit leur âge, rares sont les congrégations de moines qui ne disposent pas de programmes bien rôdés permettant de tester les candidats. (...)
Surtout quand ils sont sensiblement plus jeunes que la moyenne, que la région voisine connaît la famine où qu'ils n'ont visiblement pas eu l'autorisation d'un seigneur pour se présenter aumonastère... Mort : Le fatalisme rokugani s'applique à la manière dont ils envisagent leur propre mort. (...)
La mort au combat est bien évidemment particulièrement digne puisqu'elle témoigne du fait que le samurai n'a pas hésité à périr pour servir son seigneur, le fondement même de sa loyauté étant que sa vie ne lui appartient pas mais appartient à son suzerain. Une mort paisible dans unmonastèreest également digne de respect, surtout dans les clans comme le Phénix ou le Dragon. Seppuku : Contrairement à ce que l'on pourrait croire, un samurai ne s'ouvre pas le ventre parce qu'il se sent déshonoré. (...)
Si le samurai est un tant soit peu honorable malgré ses fautes, ce sort est pour lui pire que la mort car jusqu'à son dernier jour il devra vivre avec le fait qu'on n'a même pas jugé nécessaire de lui accorder une mort honorable pour qu'il efface son offense Enfin, certains clans peuvent utiliser d'autres méthodes tout aussi radicales parmi lesquelles : - la retraite forcée dans unmonastère, si possible isolé, réputé pour sa discipline rigide et dont les moines accomplissent des tâches peu reluisantes (s'occuper d'une communauté eta par exemple...). (...)