Le Guide du Novice pour L5A : 10ème Partie – La Condition
Fémininesur Pénombre au format (38 Ko)
Si la divinité tutélaire de l'Empire est la déesse Amaterasu, six des huit fondateurs de Rokugan étaient des hommes et l'une de leurs soeurs quitta l'Empire dés ses premières décennies d'existence. Et si plusieurs familles furent fondées par des femmes (Agasha, Asako, Doji, Matsu, Otaku, Shinjo, Shosuro, Yasuki), la majorité le furent par des hommes et c'est également le cas de tous les clans mineurs à l'exception de celui du Mille-pattes. Dés l'aube, l'Empire admit le concept de femmes guerrières ...Contient : geisha (9)(...) Cependant, même dans ces familles, la fierté transmise par le nom d'Otaku ou de Matsu et le fait de vivre dans un empire encore relativement machiste pousse de toute manière la plupart des femmes à se montrer très exigeantes vis-à-vis d'elles-mêmes et de leurs filles. Concubines,Geishaet Prostituées : Les mariages étant arrangés, nombre de samurai n'éprouvent rien pour leur conjoint, bien que maintenir les apparence soit toujours crucial. (...)
Il existe cependant une certaine 'tolérance' constituée par les Quartiers Réservés, ces endroits ou l'on se rend pour se distraire et, entres autres, y rencontrer desgeisha. Les fameusesgeishane sont pas strico-sensu des prostituées mais des artistes éduquées de manière à charmer et distraire les samurai par leurs bonnes manières mais aussi leurs nombreux talents musicaux, théatraux et ludiques. Dans un autre domaine, il est aisé pour un samurai discret de se rendre dans un endroit ou une putain pourra satisfaire ses envies et un certain nombre de samurai influents n'hésitent pas à user de leur rang pour que certains de leurs subordonnés ou de leurs serviteurs partagent leur couche. Courtiser unegeishaest un processus très différent basé sur une sorte d'étiquette pesante qui rappelle fortement l'amour courtois occidental. (...)
A la longue, le samurai qui parvient à obtenir l'estime de son égérie peut gagner le droit d'être le seul à profiter de sa chaste compagnie ou (ce qui est plus fréquent) d'être le seul à pouvoir profiter de certaines faveurs... Se rendre dans les maisons degeishaest un droit coutumier mais le faire trop souvent n'est guère souhaitable quand on veut veiller à sa réputation. (...)
L'époux peut cependant prendre une concubine officielle, alors que les amours éventuels de son épouse devront toujours demeurer clandestins. Nombre degeishaespèrent devenir la concubine d'un samurai influent. Bien que cela ne leur donne pas accès à la caste samurai pour autant, les concubines vivent en effet des vies très différentes de celles des artistes des quartiers réservés. (...)
Elles distrayent les invités de leur maitre, assistent son épouse et ont une vie souvent moins dure que celle degeishaqui implique un entrainement régulier et difficile ainsi qu'une disponibilité et une politesse exquise qui rendraient envieux bien des diplomates. Et unegeishaqui a longtemps été convoitée par nombre de samurai influents octroie souvent à celui dont elle devient la concubine un surcroit de réputation qui suscite l'admiration jalouse de ses amis. (...)
Ces prostitués ont d'ailleurs tendance à vite se spécialiser dans cette activité qui leur rapporte un peu plus que celle de tanneur ou de fossoyeur. Certaines familles eta qui ne parviennent pas à vendre leurs filles surnuméraires aux maison degeishan'hésitent pas à les prostituer ouvertement et le plus tôt possible. En prenant bien garde de les chasser de leur quartier (mais en n'oubliant jamais de venir récolter leurs bénéfices...) ou de les placer à l'écart afin que la clientèle puisse avoir l'impression que la putain du moment est certes une eta mais pas aussi 'impure' que ceux qui manipulent les cadavres ou les ordures... Cependant, la plupart des gens préfèreront s'offrir les services sexuels d'un hinin (les saltimbanques, en particulier danseuses et acrobates, ont toujours un certain succès...) plutôt que de s'abaisser à ce genre de débauche. (...)