Le Guide du Novice pour L5A : 10ème Partie – La Condition
Fémininesur Pénombre au format (38 Ko)
Si la divinité tutélaire de l'Empire est la déesse Amaterasu, six des huit fondateurs de Rokugan étaient des hommes et l'une de leurs soeurs quitta l'Empire dés ses premières décennies d'existence. Et si plusieurs familles furent fondées par des femmes (Agasha, Asako, Doji, Matsu, Otaku, Shinjo, Shosuro, Yasuki), la majorité le furent par des hommes et c'est également le cas de tous les clans mineurs à l'exception de celui du Mille-pattes. Dés l'aube, l'Empire admit le concept de femmes guerrières ...Contient : otaku (6)Le Guide du Novice pour L5A : 10ème Partie - La Condition Féminine Si la divinité tutélaire de l'Empire est la déesse Amaterasu, six des huit fondateurs de Rokugan étaient des hommes et l'une de leurs soeurs quitta l'Empire dés ses premières décennies d'existence. Et si plusieurs familles furent fondées par des femmes (Agasha, Asako, Doji, Matsu,Otaku, Shinjo, Shosuro, Yasuki), la majorité le furent par des hommes et c'est également le cas de tous les clans mineurs à l'exception de celui du Mille-pattes. Dés l'aube, l'Empire admit le concept de femmes guerrières (Shinjo, Matsu,Otaku, Doji Konishiko fille de Doji et Tonnerre de la Grue, Shosuro...) mais par la suite, seule la famille Matsu ouvertement matriarcale perpétua véritablement cette idée jusqu'au retour du clan de la Licorne (et notamment de la familleOtaku). Si de tous temps il y eut des femmes en dehors de ces familles matriarcales qui embrassèrent la voie de la guerre en suivant l'exemple des héroines de la Première Guerre ou de femmes illustres qui vécurent par la suite (comme Matsu Hitomi ou l'impératrice Hantei Yogozohime), elles demeurèrent relativement rares jusqu'à une époque récente. (...)
Cependant, sa condition de femme demeure et en dehors du champ de bataille ou de circonstances officielles, on attend souvent d'une samurai-ko qu'elle se comporte de manière féminine : qu'elle s'habille en femme, parle comme une femme et accorde un respect marqué aux hommes. Les filles des famillesOtakuet Matsu entres autres ont tendance à ignorer royalement ce genre d'attentes et rares sont ceux qui oseraient les reprendre... La majorité des samurai-ko embrassent la carrière de bushi ou de courtisane (le mot courtisane est à prendre au sens politique à Rokugan, pas au sens sexuel...). (...)
L'évolution lente des moeurs se constate au nombre croissant de samurai-ko qui continuent à exercer en partie ou totalement leurs responsabilités extérieures à leur rôle d'épouse une fois mariées mais la société rokugani demeure à cet égard très hétérogène. Evidemment, la situation est sensiblement différente parmi les Matsu ou lesOtaku, deux cas ou non seulement les femmes ont un rôle dominant sur le plan politique mais ou la tradition permet de concilier vie d'épouse et vie de bushi. Cependant, même dans ces familles, la fierté transmise par le nom d'Otakuou de Matsu et le fait de vivre dans un empire encore relativement machiste pousse de toute manière la plupart des femmes à se montrer très exigeantes vis-à-vis d'elles-mêmes et de leurs filles. (...)