La plaquette de présentation de Bloodlust Édition Métal
sur Le Ludiste au format (6.9 Mo)
Contient : bloodlust (15)La plaquette de présentation deBloodlustÉdition Métal L'expédition du seigneur Armod des Aiglances avait tourné à la catastrophe. (...)
Une voix résonna dans leurs esprits. - [Enfin quelqu'un ! Approche mortel, c'est ton jour de chance. Je suisBloodlustet j'attends ici depuis si longtemps. Tends la main, prends-moi et devient mon Porteur. Je te promets un destin incomparable. (...)
La blancheur immaculée de la neige était déjà prête à se tacher de sang. Un seul d'entre eux deviendrait porteur d'Arme. C'est quoi un jeu de rôle ? Si vous lisezBloodlust, il y a 99 % de chance que vous sachiez déja parfaitement ce qu'est un jeu de rôle. Nous allons donc économiser quelques pages, en esquivant sans scrupule cette question. (...)
L'Arme-Dieu, elle, poursuit simplement son voyage de Porteur en Porteur vers un but inconnu des simples mortels. QuESTIONS ET RéPONSES : C'est quoi au juste,BloodlustEdition Métal ? Il s'agit d'un jeu de rôle de fantasy noire, dont l'action se situe dans un monde brutal et dangereux, sur un continent nommé Tanaephis. La première édition deBloodlustfut publiée en 1991 par l'équipe Siroz et le génialissime Croc (1) . La présente édition est un remake, destiné à faire découvrir le fun absolu de ce jeu à tous ceux qui ont raté le train à l'époque, ou qui n'étaient simplement pas là pour en profiter. (...)
Nous avons modifié une foule de choses en arrière-plan, et développé l'univers autant que possible. Quelles sont les particularités de ce monde ?Bloodlustest loin des cadres classiques de médiéval fantastique, proprets et lumineux, ou des univers héroïques où le preux chevalier part affronter tout un bestiaire de sales bêtes pour sauver la princesse. (...)
Il ne se passe pas un jour sans bataille, escarmouche, complot ou assassinat politique. Mais ce qui marque tout le monde dansBloodlust, ce sont les Armes-Dieux. Il n'y a pas de religion ni de panthéon complexe sur Tanaephis, pour la simple raison que les Dieux ne sont plus dans les cieux. (...)
On ne sait pas réellement qui blâmer pour leur existence, alors on accuse pêle-mêle les Armes, les épices et les races chimériques, histoire de ne pas faire de jaloux. Et on joue quoi ? Le plus souvent, vous jouerez àBloodlusten interprétant des porteurs d'Arme. En tant que partenaires de Dieux incarnés, il ne leur faut souvent qu'une petite excuse pour se mêler de tout et de n'importe quoi. (...)
Contrairement à la plupart des jeux de rôle, la mort d'un personnage ne marque pas forcément la fin d'un scénario deBloodlustet une campagne peut se poursuivre sur plusieurs générations. En marge des questions essentielles - et sérieuses - voici les réponses à quelques questions périphériques qui sont beaucoup revenues depuis l'annonce du projet. Pourquoi parlezvous d'un remake ? C'est vrai après tout, pourquoi ne pas juste publierBloodlust2 le retour de la vengeance ? Parce que vingt ans plus tard, nous trouvions dommage de simplement « refaire » le même jeu. (...)
Il n'est pas toujours si facile d'agir avec finesse quand on a un instinct de tueur, ni de laisser de côté ses propres intérêts pour le bien commun.Bloodlustfonctionne particulièrement bien si vous jouez en campagne. Un scénario isolé est toujours amusant, mais explorer les secrets du monde, les manipulations des factions ou les plans tordus des Armes se fait plus facilement sur le long terme. (...)
Vous pourrez suivre le destin d'une nation, d'une société secrète ou les arcanes d'un mystère particulier de sa genèse à son dénouement ultime. Quel est le style des parties ?Bloodlustn'est pas un « jeu d'ambiance » où on s'interroge sur le sens de l'existence ou la valeur de la vie humaine. (...)
A moins d'avoir un lot d'esclaves à fourguer au marché de Durville, bien sûr. L'instinct et les tripes guident pas mal de choses lors d'une partie deBloodlustet, avec le couple Porteur/Arme, les joueurs trouvent souvent l'occasion de se lâcher. Le côté sanglant et violent conduit aussi à prendre un peu de distance vis-à-vis de l'action, et le second degré est un invité fréquent à la table. (...)
J'ai déjà fait la blague sur le prix de la licence, donc disons simplement que le système D&D4 n'était pas encore disponible au début du projet. Lorsqu'il est sorti, les quelques playtesteurs à qui nous avons suggéré une version d20 deBloodlustont hurlé, menacé nos familles et grogné en mordant les mollets du Grümph. Finalement, on attendra la 3eme édition deBloodlustpour vous faire ce coup-là. Mais Ce n'est pas du tout dans l'esprit John Doe ! Pourquoi ? Parce que les Porteurs morts ne portent pas d'étiquette au gros orteil ? (...)L'expédition du seigneur Armod des Aiglances avait tourné à la catastrophe. Ce jeune chien fou de la noblesse dérigione s'était mis en tête de retrouver les ruines du vieux fortin familial, bâti sur les pentes abruptes de la chaîne des Egides. L'histoire des Aiglances prétendait que le bâtiment, érigé huit siècles plus tôt, renfermait encore des trésors de l'âge d'or impérial. Criblée de dettes, la famille en était à se raccrocher à ce genre d'histoires pour sauver ses finances. Ce ...