A travers le philtre
Partout dans les Ombres il y a deux constantes. Le temps et l'amour, encore que je ne sois pas aussi catégorique pour le temps, mais laissons ces questions pour le moins rhétoriques et obscures pour parler de ce que je connais. Parler d'amour revient pour moi à assez prosaïquement, parler des femmes. N'étant point réputé pour mon originalité, je ne vois pas vers qui d'autre que la femme se jetterait mon dévolu. Parler des femmes... Pour hélas avoir passé plus de temps en leur compagnie qu'avec ces ...Contient : disparition(...) Ou alors : ma vie pour sauver la sienne, sa mort pour entraîner la mienne...Mais je ne voulais pas me résoudre à ce que cela soit une histoire sans amour partagé. Je ne voyais plus que ma déchéance ou madisparitionpour éveiller en elle un sentiment amoureux, même à titre posthume. Je réalise aujourd'hui que j'aurais obtenu la culpabilité tout au plus... Benedict me prit une nouvelle fois par la main, dix ans après la dernière occasion dont je me souvenais. (...)