Extrats de Sciences Forensiques & Psychologies Criminelles
sur Les Editions sans Détour au format (4.6 Mo)
Contient : police (67)(...) Une corde était toujours attachée au poignet du membre tatoué. La veille, le requin avait été attrapé en mer par le propriétaire de l'aquarium. Lapoliceexamina le bras et comprit rapidement que les incisions au couteau visibles au niveau du coude n'étaient pas l'oeuvre du requin. (...)
Grand et mince, sans un gramme de graisse, la peau bronzée et les cheveux d'un brun presque noir, ce sportif dynamique ressemble à l'archétype du surfeur californien, et quelle que soit l'occasion, porte toujours des jeans noirs. Il hésitait entre l'armée, comme l'y poussait son colonel de père, et lapolice(pour échapper à son colonel de père), et a fini par choisir la seconde solution. Après un an et demi dans lapolicede Santa Monica, il a pu y rejoindre le laboratoire d'analyse criminelle. Véritable petit frère de MacGyver, Ray est un roi du bricolage, mais le plus merveilleux des parfums est pour lui l'odeur de la poudre et les grands feux grondants le fascinent. (...)
Ses vêtements avaient été arrachés et il avait été étranglé avec ses bretelles. Il avait été frappé si violemment que lapolicedouta que le « vieux clochard » ait pu être aussi âgé et aussi frêle qu'il en avait l'air. A moins que le vieil homme ait eu un complice... En peu de temps, des experts en empreintes digitales et 250 policiers en civil furent assignés à cette affaire. (...)
Cette immense chasse à l'homme permit de découvrir plusieurs suspects prometteurs, mais aucun ne ressemblait au "clochard" moustachu aux cheveux gris. Malgré les énormes efforts de lapoliceet des habitants de Charlton Woods, l'assassin ne fut pas retrouvé. En février 1927, à Brooklyn, Billy Gaffney, 4 ans, jouait dans l'allée devant son appartement avec l'un de ses voisins, Billy Beaton, 3 ans. (...)
Les deux garçons disparurent. Un peu affolé, monsieur Beaton les chercha un moment et finit par trouver son (...) Histoire de lapoliceaux Etats-Unis : Les Etats-Unis ont hérité la plupart de leurs institutions de la Grande-Bretagne car les Anglais représentaient la majorité des premiers Européens qui ont débarqué sur les côtes du Nouveau Monde. (...)
Toutefois, les colonies se transformèrent en villages et les villages en villes, à mesure que de nouveaux immigrants arrivaient, et le système des Justices of Peace ne fut bientôt plus suffisant. En 1635, la ville de Boston établit le tout premier service depoliceà travers la Night Watch (veille de nuit), un groupe de bénévoles. Ce système fonctionna correctement tant que la région fut rurale et agraire. (...)
En 1712, Boston engagea les premiers policiers professionnels des treize colonies et, en 1789, le Congrès américain créa la première force depolicefédérale, les US marshals. Durant les presque cent ans qui s'écoulèrent entre la guerre d'indépendance et la guerre civile, la croissance exponentielle de la population et l'industrialisation de l'Amérique poussèrent au développement des services depolicemunicipaux. En 1833, Philadelphie créa une force depoliceindépendante disponible 24 h/24. En 1835, le Texas mit sur pied ce qui allait devenir les Texas Rangers. Jusqu'en 1844, New York posséda deux forces depolice, le service de jour et la veille de nuit. En 1858, Boston et Chicago décidèrent que les policiers porteraient des uniformes et, en 1863, Boston leur confia des pistolets. Durant cette période, les services depolicefurent dirigés par des chefs depolicenommés et donc redevables envers les dirigeants politiques. La corruption était monnaie courante. Le 16 décembre 1891, l'inspectrice des services de santé, Marie Owens, fut nommée agent depoliceà Chicago, au bureau des detectives, devenant la première femme policière du pays. Un autre héritage du système judiciaire britannique est le shérif (rappelez-vous le shérif de Nottingham et Robin des Bois). (...)
Il pouvait être recruté par la communauté locale, et le plus souvent, un shérif était choisi pour sa réputation. Aujourd'hui, les forces de l'ordre sont des organismes très spécialisés. De nombreuses forces depolicesont nées avec le temps : fédérales, d'Etat, de comté, et municipales. Lapolicede New York : Le service depolicede la ville de New York fut créé en 1844. A l'époque, la population de New York (320 000 personnes) possédait une force composée d'un veilleur de nuit, une centaine de marshals, trente et un policiers bénévoles sans uniformes et cinquante et un off icers (agents depolice) municipaux. En 1844, une force depoliceprofessionnelle de 1200 hommes fut créée et la "veille de nuit" fut abolie. Un an plus tard, New York fut divisée en trois districts possédant chacun des tribunaux, des magistrats, des greffiers et des postes depolicedistincts. Lapolicede New York fut modelée sur le modèle britannique du MetropolitanPoliceService de Londres, qui utilisait une organisation de type militaire, avec un uniforme et des grades. De fait, les policiers reçurent leur uniforme bleu marine en 1853. A partir des années 1870, la politique et la corruption du Tammany Hall (un instrument politique du parti démocrate soutenu par de nombreux immigrants irlandais) infiltrèrent lapolicede New York. August Vollmer - 1876-1955 : Fils d'immigrants allemands, né à la Nouvelle-Orléans en 1876, August Vollmer étudia la comptabilité, la dactylographie et la sténographie. Lorsque sa famille déménagea à Berkeley, Californie, en 1891, Vollmer rejoignit les pompiers volontaires. (...)
Revenu à la vie civile, il travailla comme postier puis fut élu marshal en 1905, lorsque la ville décida de réorganiser le département depolicesuivant des méthodes militaires. Vollmer occupa ce poste jusqu'en 1932 et révolutionna le travail depoliceaux Etats-Unis. Vollmer prit ses fonctions à un moment crucial : lapolicede Berkeley était corrompue et brutale, si inefficace que la violence des gangs de rue à l'ouest de Berkeley avait forcé la Southern Pacific Railroad à abandonner son dépôt local. Au lieu d'embaucher plus de "gros bras", Vollmer dénonça publiquement l'utilisation excessive de la force et de la peine capitale, réclamant plutôt une attaque concentrée sur les racines sociologiques du crime. En 1908, Vollmer ouvrit l'école depolicede Berkeley, où il fut instructeur en chef. En 1930, les recrues y recevaient trois cent douze heures de formation. (...)
Les innovations tactiques de Vollmer comprenaient l'utilisation de la bicyclette, puis des automobiles (en 1914, lapolicede Berkeley fut la première à posséder des agents patrouillant en voiture), et enfin des radios. (...)
Lors du recrutement, Vollmer donnait la priorité aux diplômés d'université et enseigna lui-même les sciences de lapoliceà l'Université de Californie de 1916 à 1932. Vollmer créa le premier laboratoire criminel professionnel américain en 1916, et développa des fichiers de "mode opératoire", une forme primaire de profils psychologiques. La réputation de Vollmer incita les superviseurs de lapolicede Los Angeles à "l'emprunter" pendant un an, entre 1923 et 1924. Vollmer fit de son mieux pour le LAPD : il fonda l'académie depolice, établit un parc automobile moderne, mit en service cinq nouveaux commissariats, enseigna l'éthique aux policiers... Mais lapolicede Los Angeles dans les années 1920 était déjà irrécupérable. En 1932, quand il quitta lapolicede Berkeley, Vollmer fut embauché comme consultant par plusieurs municipalités telles Chicago et Dallas, et à La Havane. Vingt-cinq de ses anciens subordonnés servirent en tant que chefs depolicedans plusieurs villes du pays. A la retraite, Vollmer enseigna l'administration de lapolicedans le département qu'il avait créé à l'Université de Berkeley. Au début des années 1950, on lui diagnostiqua un cancer de la gorge (il avait fumé toute sa vie) et l'apparition de la maladie de Parkinson. Il se suicida le 4 novembre 1955. (...) Les brigades du Tigre : Jules Sébille, commissaire depolice, fut le premier dirigeant de ces brigades mobiles, jusqu'en 1921. 500 policiers furent recrutés pour rejoindre les brigades. (...)
Chacune d'entre elles était dirigée par un commissaire divisionnaire, assisté de trois commissaires depolicecommandant quinze à vingt inspecteurs. Ces brigades étaient disponibles 24h/24 et 7j/7, se relayant par groupes de cinq. (...)
Durant la Première Guerre mondiale, les brigades mobiles luttèrent contre l'espionnage allemand (affaire Mata Hari, Faadt...). A partir de 1919, elles reprirent leur mission traditionnelle depolicejudiciaire. La première brigade mobile (qui quitta Paris pour Versailles dans les années 1920) arrêta en 1919 un certain Henri-Désiré Landru, le "barbe bleue" de Gambais. (...)
En août 1938, le nombre de brigades mobiles passa à dix-neuf : Versailles (1ère), Lille (2ème), Rouen (3ème), Angers (4ème), Orléans (5ème), ClermontFerrand (6ème), Bordeaux (7ème), Toulouse (8ème), Marseille (9ème), Lyon (10ème), Dijon (11ème), Reims (12ème), Rennes (13ème), Montpellier (14ème), Nancy (15ème), Strasbourg (16ème), Pau (17ème), Digne (18ème) et Chambéry (19ème). La guerre sonna le glas des brigades mobile. En 1941, elles devinrent des services régionaux depolicejudiciaire. La bande à Bonnot. (...) Fonctionnement de lapolice: "Lapolice" est un terme général qui englobe en fait de nombreuses organisations fonctionnant différemment selon les pays, les systèmes juridiques et les administrations politiques. Lapoliceaux Etats-Unis : Recrutement : De nos jours, un candidat voulant entrer dans lapoliceaméricaine doit, au minimum, avoir entre 20 et 37 ans, être citoyen américain, avoir le bac et un casier judiciaire vierge de toutes condamnations graves. Certains services demandent aussi que le candidat possède un diplôme universitaire et/ou ait servi dans l'armée. Il ou elle doit passer des examens de santé (vue et ouïe, tests de drogue) et réussir des tests physiques. Ses empreintes sont relevées. (...)
La personnalité du candidat est également étudiée par des tests psychologiques : la résistance au stress, la réaction à la violence, les relations interpersonnelles, la stabilité mentale... Les candidats qui réussissent ces tests entrent à l'académie depolice, durant trois mois, où ils sont formés aux différents aspects du travail : • La loi et les droits civils. (...)
• Le contrôle de la circulation. • Les procédures policières. L'entraînement et la formation ne s'arrêtent pas après l'académie depolice. La plupart des policiers apprennent réellement leur travail sur le terrain, par leur expérience personnelle et celle de leurs collègues. (...)
En outre, tous les policiers suivent des cours tout au long de leur carrière au sein d'académies privées, d'écoles depolice, et d'universités locales afin d'améliorer leurs compétences et de connaître les nouvelles procédures et les lois. Grades Les forces depolicesont organisées de la même manière que l'armée car, à l'origine, les fonctions depolicefurent occupées par les militaires. Les nouveaux arrivants commencent au grade d'off icer (équivalent à un "première classe"). (...)
Ces grades sont considérés comme des "juniors". Les grades supérieurs, ceux de "seniors", sont ceux des commandants de division ou des chefs depolice. Les juniors : L'entraînement et la structure du commandement sont généralement les mêmes quelle que soit la force depolice. Certaines tâches exigent que les policiers portent des vêtements civils au lieu d'uniformes. (...)
Cela permet aux policiers de se fondre dans la masse, de mettre les gens à l'aise, ou de se faire passer pour un citoyen lambda. Les policiers en civil (détectives, techniciens de lapoliceou enquêteurs spécialisés) ne portent pas de grades sur leurs vêtements mais ils conservent évidemment leurs titres. (...)
Un agent en civil a la même autorité qu'un policier en uniforme de même grade. Les seniors : Selon la taille de la force depolice, il peut y avoir un certain nombre d'officiers de haut rang. Ces derniers dirigent souvent l'ensemble des divisions ou precincts (circonscriptions) de toute une ville et ne doivent rendre de comptes qu'au chef de lapolice. Les forces depolicemunicipale (villes), le bureau du shérif (comtés, zones rurales, petites villes) et les troopers (Etat, zones rurales et autoroutes) possèdent différentes hiérarchies : • Forces depolicemunicipale : commandant, chef adjoint, et chef. • Bureau du shérif : deputy (shérif adjoint) et shérif. • Troopers : major, lieutenant, et colonel. (...)
De la même manière, il n'existe pas une seule et unique manière de résoudre un crime. Toutefois, lapolicese repose sur des procédures éprouvées pour mener l'enquête sur une scène de crime : • Obtenir des indices, des preuves physiques sur la scène de crime. • Identifier les sources : qui a déclaré le crime ? Qui était présent lorsque lapoliceest arrivée ? • Identifier les personnes qui fournissent des informations : des suspects potentiels, la ou les victimes, les témoins, des informateurs ou des personnes connaissant le suspect. (...)
Les gens mentent, des preuves physiques disparaissent, les enquêteurs font face à un complot ou une dissimulation... Lapolicene doit pas seulement trouver le criminel, mais également être en mesure de prouver qu'il est coupable devant un tribunal. (...)
Les suspects Pour déterminer si une personne peut être considérée comme un suspect, il faut établir si cette personne a un mobile, les moyens et l'opportunité de commettre le crime. Ces trois considérations doivent être réunies pour inculper et faire condamner un suspect. Lapoliceanalyse également le mode opératoire afin d'établir si un crime particulier correspond au style connu d'un criminel. (...)
Les criminels peuvent également être motivés par le pouvoir, que ce soit pour l'obtenir ou pour le retrouver. La vengeance est également un mobile, surtout dans le crime organisé. Les moyens : Lapolicedoit également trouver un suspect qui avait les moyens de perpétrer le crime. A priori, une vieille dame n'aura pas la force de tabasser un jeune gaillard. (...)
• Les investigateurs appartiennent à une agence de détectives privés haut de gamme et sont contactés directement par l'homme de confiance du sénateur afin de mener une enquête rapide avant que lapoliceet la presse ne s'emparent de l'histoire. Un scandale à quelques mois des élections n'est jamais souhaitable. (...)
• Rester en vie : bien qu'appartenant potentiellement à l'autorité fédérale, les investigateurs se trouveront coincés entre unepolicecorrompue, des mafieux décidés, voire un assassin retors. De quoi mettre à mal leurs nerfs, voire leur santé. (...)
Pressé de questions, il finit par lâcher que oui, il a des soupçons, mais que le secret de la confession l'empêche de les partager avec lapolice. Il ne veut pas mettre une âme en péril, "surtout pas cette âme-là...". Si les investigateurs choisissent la manière forte, il n'hésite pas à aller en prison, ou au moins en garde à vue, pour respecter ses voeux. (...)
Qu'il ait terminé sa série de meurtres, qu'il soit tombé dans une souricière tendue par les investigateurs, ou encore qu'il ait été arrêté et parvienne à s'évader, Jean finit par échapper à lapolice. Dans la mesure où ce genre de "passage obligé" a tendance à faire grommeler les joueurs, essayez de faire en sorte que la scène soit assez intéressante et/ou spectaculaire pour que la pilule passe... C'est le moment ou jamais de le montrer sous son véritable jour. (...)
S'il se sent menacé, Jean peut prendre sa véritable forme, qui génère une perte de SAN et dispose des caractéristiques situées après le « / ». SAN : 1/1d6 s'il est vu sous sa vraie forme. (...) Codes de lapoliceaméricaine : Afin d'éviter l'encombrement des ondes lorsque les policiers utilisent leur radio, il est important de garder le trafic radio à son minimum. (...)
........Plus en service 10-15 .........Prisonnier en garde à vue 10-19 .........Retourne au poste depolice10-23 .........Attends / Attendez 10-28 .........Demande de renseignements 10-29 .........Vérification de mandat d'arrêt 10-29F . (...)
Vol de voiture 510 .............Véhicule accélérant 595 .............Véhicule en fuite. Phonétique "standard" de lapolice(différente de la phonétique militaire) A....................................Adam B.......... (...)Sciences Forensiques & Psychologies Criminelles par Emily Tibbatts Avec des scénarios de Philippe Auribeau, Tristan Lhomme & Cyril Puig. Prise d'empreintes : Les techniciens de scène de crime photographient et relèvent des empreintes visibles (sanglantes, sur du verre, de la cire ou de la peinture fraîche, etc.). Mais ils cherchent également les empreintes invisibles sur les objets qui pourraient avoir été touchés (armes, interrupteurs, documents, sacs plastique, cartons, canettes ...