Extraits de Dementophobia
sur Les Editions sans Détour au format (3.1 Mo)
Contient : diable (4)(...) Après un voyage de quelques siècles, force est de constater que l'Eglise tente de guérir les maladies mentales par l'exorcisme. Le combat entre Dieu et leDiablegénère chez de nombreux hommes d'église une peur de l'attaque par les démons. Pour y remédier, une traque des possédés est lancée, qui se terminera par la chasse aux sorcières qui coûtera la vie à d'innombrables victimes innocentes, la plupart du temps des femmes. (...)
La possession fut sujette à des recherches scientifiques à partir du début du XIXe siècle lorsque la chasse aux sorcières se termina (le dernier procès pour sorcellerie connu pour « liaison avec leDiable» se déroula en 1775 à Kempten, Allgäu). Cependant, les scolastiques du XIIIe siècle séparaient déjà la possession, la sorcellerie, la sainteté, la maladie, la mélancolie et la tromperie. (...)
Cela aboutit finalement, en commençant pendant la période des Lumières, à 200 ans de combat de la psychiatrie contre l'image bien ancrée des esprits et des démons. Adorateurs et folie religieuse : « Où se trouve un mélancolique, leDiablea préparé le bain. » Cette citation de Martin Luther énonce un aspect de la possession qu'un gardien peut utiliser à loisir. (...)
) 12/08/1926, journal Aschaffenburger Zeitung Le 1er juillet 1926, l'étudiante de 23 ans Michela Liesann décéda des suites de déshydratation et de sous-alimentation après la tentative infructueuse de deux prêtres de la débarrasser dudiable. A sa mort, la jeune femme ne pesait plus que 31 kg. L'ordre d'exécution de l'exorcisme venait directement de l'Eglise catholique. (...)Dieu et, au lieu de recherches médicales, les érudits écrivent des traités concernant les propriétés de l'âme. Les moines et les prêtres, souvent les seuls érudits dans les environs, sont chargés de s'occuper des malades et en particulier des patients souffrant de maladies mentales. Les écrits de nombreux savants de l'Antiquité sont interdits par l'Église et les connaissances manquent pour traiter les affections. Les religieux attribuent les perturbations du comportement à la possession ...